La nouvelle fédération internationale World Boxing a annoncé vendredi 30 mai l’obligation de tests de genre pour tous les boxeurs souhaitant participer à ses compétitions, une mesure prise notamment après la polémique autour d’Imane Khelif aux JO-2024.
World Boxing, reconnue par le Comité international olympique (CIO) et chargée d’organiser la boxe aux Jeux Olympiques de Los Angeles 2028, a officialisé l’introduction de tests de genre obligatoires pour tous les athlètes de plus de 18 ans participant à ses compétitions.
Dans un communiqué, l’instance précise que ces tests génétiques PCR permettront de « déterminer le sexe à la naissance et l’éligibilité à concourir », répondant ainsi aux « préoccupations concernant la sécurité et le bien-être de tous les boxeurs, y compris Imane Khelif ».
La championne olympique algérienne, au cœur d’une controverse sur son genre lors des JO de Paris 2024, « pourrait ne pas participer à la Box Cup d’Eindhoven du 5 au 10 juin, ni à aucune autre compétition World Boxing, tant qu’elle ne se soumettra pas à ce test », indique le communiqué.
World Boxing souligne que sa politique, en « stade final de développement », a été élaborée par un groupe de travail ayant examiné « des données et des preuves médicales provenant d’un large éventail de sources » et consulté de nombreux experts internationaux.
L’instance affirme respecter « la dignité de tous les individus » tout en insistant sur la nécessité de maintenir « des catégories strictes, déterminées par le genre », précisant que seules les compétitions pour athlètes classés hommes ou femmes seront organisées. Cette décision vise à garantir « la sécurité et l’équité des compétitions pour tous les athlètes ».
SS/ac/Sf/APA