L’économie algérienne pourrait être durement affectée par la chute brutale des prix du pétrole en avril, le pays restant fortement tributaire de ses exportations d’hydrocarbures.
Le prix du pétrole a enregistré en avril ses plus fortes baisses mensuelles depuis plus de trois ans, tombant à 60,96 dollars le baril pour le Brent et à 58,07 dollars pour le WTI.
L’Algérie, dont l’économie repose en grande partie sur les exportations d’hydrocarbures, pourrait voir ses recettes publiques fragilisées.
Ce recul, amorcé en mars, est alimenté par l’escalade commerciale entre les États-Unis et la Chine, ainsi que par des signaux de contraction de l’économie américaine.
Les investisseurs anticipent une baisse durable de la demande, incitant à une vente massive de contrats à terme.
En parallèle, l’OPEP+ pourrait décider d’augmenter sa production pour stabiliser le marché, une perspective qui alimente les craintes de surabondance.
SL/ac/Sf/APA