Lors d’une rencontre avec une délégation de l’Organisation internationale pour la migration (OIM), le ministre de l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba, a fustigé les rapatriements « sans avis préalable » des migrants d’Alger et de Tripoli.
Le Niger a fermement condamné ce mercredi les expulsions de migrants opérées sans notification préalable à ses frontières avec l’Algérie et la Libye, lors d’une audience entre une délégation de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le ministre de l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba.
Cette rencontre, inscrite dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Niger et l’OIM, a permis d’examiner la politique nationale de migration, récemment validée lors d’un atelier à Niamey. Les échanges ont porté sur la nécessité de vulgariser ce document cadre.
Le gouvernement nigérien a saisi l’occasion pour dénoncer les cas d’expulsions sommaires de migrants, qualifiées de pratiques « contraires aux règles de bonne coopération et aux traités internationaux. »
« Ces actes sont regrettables et inacceptables », a-t-il insisté, sans préciser les pays directement mis en cause.
Une réunion prochaine est prévue pour harmoniser les actions de l’OIM avec la vision des autorités nigériennes en matière de gestion migratoire, dans le respect des droits humains.
ARD/te/Sf/APA