La Coupe d’Afrique des Nations féminine 2025 s’ouvre au Maroc avec une compétition de haut niveau. Le Mali, demi-finaliste surprise en 2018 mais absent en 2022, revient avec ambition et détermination.
Pilier de cette nouvelle campagne marquée par le retour des Aiglonnes en CAN féminine, l’attaquante Aïssata Traoré, 27 ans, évoluant au FC Fleury en D1 Arkema (France), incarne les espoirs d’une équipe malienne en quête de confirmation. « Je reviens avec l’envie de prouver que notre parcours en 2018 n’était qu’un prélude », confie-t-elle à CAFOnline.
Intégrées dans un groupe C particulièrement relevé, aux côtés de l’Afrique du Sud, du Ghana et de la Tanzanie, les Aiglonnes savent qu’aucun match ne sera facile.
« C’est un groupe ouvert, chaque match sera décisif », analyse la numéro 10, auteur de 9 buts et 4 passes décisives cette saison.
Consciente de son rôle de leader, Traoré se veut complète : « Je veux marquer, mais aussi défendre. C’est l’équilibre qui fait avancer une équipe. »
L’échec de 2022 a, selon elle, renforcé l’unité du groupe : « On a beaucoup travaillé. La cohésion est notre plus grande force. »
Aux côtés d’autres talents comme Agueicha Diarra, Traoré veut écrire un nouveau chapitre de l’histoire du football féminin malien.
« En 2018, j’étais jeune. Aujourd’hui, je suis plus mûre, plus déterminée », dit-elle.
Et si elle avait un message pour la petite fille qu’elle était ? « Joue avec passion, toujours. C’est elle qui te mènera loin. »
Avec cette énergie, le Mali espère bien marquer les esprits dans cette CAN 2025 et s’imposer comme une puissance montante du football féminin africain.
SS/te/Sf/APA