La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a organisé un atelier de renforcement des capacités en commerce électronique à destination de la Zambie, du Zimbabwe et du Malawi, avec le soutien financier du gouvernement italien.
La formation en commerce électronique, destinée aux trois pays d’Afrique australe, s’inscrit dans la perspective de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et vise à doter les acteurs publics et privés d’outils pratiques pour exploiter le potentiel du commerce numérique.
La Secrétaire permanente du ministère zambien du Commerce et de l’Industrie, Lillian Bwalya, a souligné que cet atelier arrive « à un moment charnière » pour l’Afrique.
L’initiative, menée conjointement par l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) et le Bureau sous-régional pour l’Afrique australe (SROSA) de la CEA, s’appuie sur les opportunités offertes par la ZLECAf.
Selon Eunice Kamwendo, directrice du SROSA, cette zone de libre-échange promet de créer « un marché unique de 3 400 milliards de dollars » et offre une plateforme unique pour repenser les chaînes de valeur africaines.
L’ambassadeur d’Italie en Zambie, Enrico de Agostini, a réaffirmé l’importance du renforcement des capacités entrepreneuriales pour assurer un développement durable de la région.
La formation de six sessions, animée par l’expert Fabio Santoni, a utilisé des techniques de simulation d’entreprise pour former les participants aux stratégies de marketing numérique.
Les experts de la CEA ont également présenté le protocole sur le commerce numérique de la ZLECAf, destiné à harmoniser les règles pour stimuler l’économie numérique africaine et réduire les coûts du commerce électronique transfrontalier.
Cette initiative collaborative fait partie d’un programme plus large incluant le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Mauritanie, qui ont bénéficié d’évaluations de leur état de préparation au commerce électronique.
ARD/te/Sf/APA