Les autorités sanitaires du Zimbabwe restent en état d’alerte alors que le nombre de cas suspects de choléra s’élève à 7.000 depuis l’apparition d’une épidémie en février.
Les derniers chiffres du ministère de la Santé et de la protection de l’enfance publiés dimanche montrent que le nombre cumulé de cas suspects de choléra au cours des neuf derniers mois s’élevait à 6 939 au 11 novembre, et qu’environ 142 personnes auraient succombé à la maladie.
« A la date du 11 novembre 2023, il y avait 6.939 cas suspects, 1.191 cas confirmés, 6.652 guérisons, 49 décès confirmés et 142 décès suspects, a déclaré le ministère dans une mise à jour hebdomadaire.
Le premier cas a été signalé dans le district de Chegutu, dans la province de Mashonaland West, le 12 février.
« A ce jour, des cas ont été signalés dans dix provinces du pays depuis le début de l’épidémie », a déclaré le ministère.
Les provinces les plus touchées sont Manicaland, Harare, Matabeleland South, Mashonaland West, Mashonaland Central et Masvingo.
Au total, 598 cas suspects, 91 cas confirmés et cinq décès confirmés ont été signalés au cours de la seule semaine dernière.
Le Zimbabwe est sujet à des épidémies régulières de choléra car les autorités locales ont du mal à approvisionner les habitants en eau potable.
La plupart des habitants sont donc contraints de boire l’eau de puits non protégés, s’exposant ainsi à des maladies telles que le choléra.
Les derniers cas en date font ressurgir le spectre de la pire épidémie de choléra qu’ait connue le pays, qui a coûté la vie à plus de 4.000 personnes et en a touché plus de 100.000 autres.
JN/fss/te/APA