La loi sur la mobilisation générale, signée en avril 2023 pour une durée d’un an, permet aux autorités de réquisitionner les hommes et femmes d’au moins 18 ans pour participer à l’effort de guerre.
L’armée burkinabè va réquisitionner 217 agents de santé civils pour palier au « manque de personnel médical » au sein des unités opérationnelles, engagées dans la lutte contre le terrorisme, a appris APA de sources médicales.
Elles se réfèrent à une correspondance signée par Frédéric Loué, Directeur général de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires, le 15 janvier 2024 et adressée aux Directeurs régionaux de ladite agence.
Le document explique que les Forces armées nationales se sont dotées de nouvelles unités opérationnelles pour un meilleur maillage du territoire.
« Ces unités opérationnelles sont en manque de personnel médical pour être fonctionnelles sur le terrain, d’où la nécessité de recourir à une réquisition de personnel médical civil », indique la note.
Elle invite donc les responsables régionaux à identifier les profils recherchés en vue de leur affectation au sein du service de santé des armées par les Médecins chefs de districts où sont situés les sites d’affectations.
Les listes des agents identifiés par région doivent être transmises au plus tard le vendredi 19 janvier 2024, conclut la lettre.
DS/te/APA