La quatrième réunion de haut niveau des Chefs des agences africaines de lutte contre le terrorisme et de sécurité, organisée dans le cadre de la « Plateforme de Marrakech », s’est ouverte mardi à Agadir, sous la coprésidence du Royaume du Maroc et du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (ONUCT).
Créée à l’initiative du Maroc, la « Plateforme de Marrakech » ambitionne de consolider une approche africaine intégrée et souveraine face au terrorisme, en synergie avec les efforts onusiens et les dispositifs régionaux existants.
La 4e réunion des chefs d’agence de lutte contre le terrorisme, prévu sur deux jours, réunit une quarantaine de services de renseignement et de sécurité africains. Une trentaine de délégations étrangères issues du Moyen-Orient, d’Europe, d’Amérique et d’Asie y participent également en tant qu’observateurs, aux côtés de représentants des institutions régionales des Nations Unies.
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte sécuritaire continental tendu, marqué par la persistance et l’évolution des menaces terroristes, notamment dans la région sahélienne et dans certaines zones littorales de l’Afrique de l’Ouest. Elle prolonge les éditions précédentes tenues à Marrakech en 2022, Tanger en 2023 et Fès en 2024.
Selon les organisateurs, la mobilisation accrue autour de cette quatrième édition illustre l’ancrage et la légitimité croissante de la « Plateforme » qui s’impose comme un mécanisme structurant de dialogue stratégique, d’échange de bonnes pratiques et de coordination opérationnelle sur les enjeux de sécurité transnationale.
En toile de fond, la volonté partagée d’identifier des priorités communes en matière de renforcement des capacités, de surveillance des menaces hybrides, et d’articulation entre réponses sécuritaires, développement et prévention de l’extrémisme violent.
MK/Sf/APA