La célébration des 250 ans d’amitié entre Rabat et Washington, au Congrès, dépasse le simple geste symbolique : elle met en lumière la solidité et la longévité d’un partenariat stratégique, fondé sur des valeurs partagées telles que la stabilité, la coopération et le dialogue entre les deux pays.
Une résolution reconnaissant l’amitié historique et le partenariat stratégique entre le Royaume du Maroc et les États-Unis a été présentée cette semaine au Congrès américain, en préparation du 250e anniversaire du Traité de paix et d’amitié, signé en 1787.
Le texte, intitulé « Reconnaissance de l’amitié durable entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique », a été introduit devant la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants par les législateurs Joe Wilson (républicain) et Bradley Schneider (démocrate), illustrant ainsi un soutien bipartite au renforcement des relations bilatérales.
Le préambule de la résolution rappelle que le Maroc a été le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis, dès le 1er décembre 1777. Le traité en résultant, toujours en vigueur, demeure la plus ancienne relation diplomatique continue de l’histoire des États-Unis, selon le texte.
La résolution souligne également l’engagement du Royaume sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la promotion de la paix, de la stabilité régionale et du dialogue interreligieux, en particulier par la protection historique des communautés juives et l’engagement pour la coexistence religieuse.
Le texte met en lumière la richesse du partenariat entre Rabat et Washington, fondé sur des intérêts communs dans les domaines stratégique, économique et culturel. Il rappelle que le Maroc est le seul pays africain à disposer d’un accord de libre-échange avec les États-Unis, en vigueur depuis 2006, ce qui a permis une croissance significative des échanges agricoles.
En matière de sécurité, la résolution salue la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme, la coordination militaire, la non-prolifération nucléaire et la lutte contre le trafic d’armes. Le rôle clé du Maroc dans les Accords d’Abraham et son implication dans les initiatives diplomatiques régionales sont également mis en avant.
Le texte encourage la poursuite de la coopération dans plusieurs secteurs essentiels, tels que le commerce, la sécurité, la transformation numérique et l’action humanitaire. Enfin, il propose une commémoration solennelle de l’anniversaire du traité en 2027, en reconnaissance de l’importance historique et stratégique du lien entre les deux pays.
MK/te/Sf/APA