La capitale de Rabat abritera la 1ère édition de «Rabat’Doc Africa» du 25 au 29 avril. Au programme des projections de documentaires, des ateliers et une master class.
Un nouveau festival voit le jour dans la ville de Rabat. Il s’agit de «Rabat’Doc Africa», une manifestation cinématographique dédiée aux films documentaires africains, prévue pour sa première édition du 25 au 29 avril.
Initié par le Centre Sijilmassa pour les études et les recherches audiovisuelles et l’Université Mohammed V, cet événement s’inscrit dans le cadre des festivités de Rabat ville lumière, capitale africaine de la culture africaine 2022/2023. «Ce festival ambitionne d’enrichir la scène culturelle de la ville lumière, capitale de la culture africaine 2022 et de mettre en place un nouveau rendez-vous pour l’échange africain sur terre marocaine par le biais du cinéma», indiquent les organisateurs.
Placée sous le thème «Le film documentaire africain, un levier pour la créativité et le développement», cette première édition rendra hommage au grand réalisateur marocain Ahmed El Maânouni ainsi qu’au réalisateur et professeur de cinéma burkinabé Konate Issiaka pour leur contribution au 7ème art africain et son rôle dans la revitalisation du cinéma au sein de l’université.
Le festival connaîtra des projections de documentaires dans le cadre de la compétition officielle. Ces films représentent plusieurs pays africains dont le Maroc. Il s’agit de «Je resterai photographe» d’Ananias Lekki Dago, «Amika» d’Antonio Spano, «Gardien des mondes» de Leila Chaïbi, «The Last Resort» d’Ousmane Samassékou, «Traverser» de Joël Akafou, «20 ans plus tard» de Moussa Touré, «Sourat Sayef» de Salem Bilal et «Le taxi, le cinéma et moi» de Salam Zampaligré.
Ces œuvres sont en lice pour le Grand prix (3.000 dollars, sponsorisé par Al Jazeera Documentary), le Prix du jury et le Prix universitaire de la créativité.
Présidé par Jean-Marie Teno (Cameroun), le jury est composé d’Adel Ksiksi (Al-Jazeera Documentary), Khalil Damoun (Maroc), Adiko Jean Michel Anouman (Côte d’Ivoire), Giuseppe Buemi (Italie), Hajja Mimouna (Sénégal) et Khaled Al-Yahya (Arabie Saoudite).
Outre la sélection officielle, Rabat’Doc Africa proposera aux festivaliers une riche palette de films documentaires traitant des questions ayant trait au continent africain. Il s’agit de «Nous, dans les prisons», de Azelarab Alaoui, «Rajae Bent El Mellah» de Abdelilah Jouahri, «Postcard» d’Asmae El Moudir, «Vivre Riche» de Joël Akafou de Côte d’Ivoire.
Au programme également, des ateliers professionnels encadrés, trois jours durant, par 13 experts, une master class animée par le réalisateur camerounais Jean-Marie Teno, un atelier principal encadré par Al Jazeera Documentary, ainsi qu’une conférence sur le thème «Le film documentaire, un levier pour la créativité et le développement».
Cette édition sera également agrémentée par une programmation intitulée «J’ai un rêve». Il s’agit d’une session interactive entre la réalisatrice Aicha Macky du Niger et le réalisateur marocain Mohamed Reda Guezenay, au cours de laquelle seront projetés deux films documentaires «Fi Yad Allah» et «Zinder».
Par ailleurs, en marge de cet événement, une convention pour la création de la Fédération africaine des ciné-clubs universitaires sera signée entre le Centre Sijilmassa pour les études et les recherches audiovisuelles d’une part, et les universités africaines d’autre part.
HA/APA