Le film turc « Heavy Burden » (un lourd fardeau), du réalisateur Yilmaz Ozdil a remporté le Grand prix du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, qui a clot sa 17ème édition ce samedi dans la ville du Détroit.
Par Hicham Alaoui
Ce court-métrage de 17 min, raconte l’histoire d’un Kurde de Syrie qui s’est réfugié chez son oncle en Turquie après la guerre. Il décide de rentrer dans son pays pour ramener son jeune âne afin de remplacer le vieil âne de son oncle récemment « retraité » par la municipalité de la ville.
Quant au prix du jury, il est revenu au court-métrage français « le Chant d’Ahmed » du réalisateur Youssef Michraf, alors que le prix de la meilleure réalisation a été attribué au film italien « Frontière » de Alessandro Di Gregorio.
Pour le Prix du meilleur rôle masculin, il a été remporté par l’acteur italien Bruno Orlando dans le film « Frontière » et le Prix du meilleur rôle féminin a été décerné à l’actrice algérienne Amira Hilda dans le court-métrage « Touiza ». Ce même film a remporté le Prix du public.
Pour sa part, le Prix du meilleur scénario a été attribué à Jose Mari Goenaga pour le film espagnol « la mère de Mateo».
Le Jury a accordé une mention spéciale au court-métrage ranco-tunisien « Les « Pastèques du Cheik » de Kaouther Ben Hnia et au film portugais « Héros Invisible » de Cristèle Alves Metra.
La 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage a été marquée par la projection d’une panoplie de films, dont 46 court-métrages en compétition officielle venus de 17 pays méditerranéens. Cinq films marocains sont en compétition.
Par ailleurs, cette manifestation a vu l’organisation de plusieurs sections dont une intitulée «Compétition». Celle-ci est ouverte aux productions réalisées par des cinéastes méditerranéens, un spécial « court métrage marocain », une leçon de cinéma, des débats autour des films en compétition, ainsi que d’autres activités en parallèle.
HA/APA