Une plateforme d’échanges et d’informations, initiée par des organisations de la société civile ivoirienne, a pour objectif de réunir les acteurs de la communauté éducative autour des problématiques relatives au système scolaire.
- La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné a reçu ce jeudi 05 décembre 2024, à la Direction des examens et concours (DECO), l’entité comprenant 30 organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’éducation, pour échanger sur les défis à relever ensemble.
« L’éducation, c’est l’affaire de tous. Elle transcende tous les intérêts partisans et particuliers », a déclaré le professeur Mariatou Koné, qui s’est félicitée de la création de cette organisation qui permet une gestion concertée autour de la problématique de l’école.
Elle a fait observer que les ONG, en tant que structures de proximité en relation quotidienne avec les populations, occupent une place importante dans le dispositif de l’Etat et du gouvernement pour la mise en œuvre et le suivi des différents programmes de développement.
« Je viens vers vous afin que vous puissiez nous aider par rapport à l’école », a lancé la ministre, rappelant que le système éducatif ivoirien a été l’une des « grandes victimes » des crises sociopolitiques successives qu’a connues la Côte d’Ivoire.
Ces crises, dira-t-elle, ont eu comme conséquences la destruction de certaines infrastructures scolaires et le déplacement d’une partie du personnel et des élèves. Aujourd’hui, le défi à relever par les ONG et l’ensemble des acteurs est d’améliorer la qualité et l’efficacité du système éducatif.
« Pour bénéficier des services que l’Etat leur offre, les populations doivent être suffisamment informées, sensibilisées, orientées. C’est pourquoi, les associations et les organisations de la société civile constituent des meilleurs relais à cet effet », a souligné Mme Mariatou Koné.
« C’est ensemble que nous bâtirons une école de qualité et de mérite dans la transparence et l’équité ; cette école qui permettra à notre pays de disposer de ressources humaines bien formées, performantes et capables de relever les défis d’un développement durable inclusif », a-t-elle soutenu.
AP/Sf/APA