La presse ouest-africaine consultée jeudi à APA évoque les engagements du Ghana pour la vaccination, les tensions sociales au Nigéria, les réformes médicales au Togo, les performances minières au Mali et les arbitrages budgétaires au Sénégal.
Au Ghana, le président John Dramani Mahama a réaffirmé, à Bruxelles, l’engagement de son pays dans les campagnes mondiales de vaccination, lors d’un entretien avec José Manuel Barroso, président du Conseil d’administration de l’Alliance mondiale pour les vaccins (GAVI). Ce dernier a salué le plaidoyer constant du chef de l’Etat ghanéen en faveur de l’équité vaccinale.
Sur un autre front, M. Mahama a également dénoncé, dans un discours remarqué, les injustices héritées de l’époque coloniale. Il a plaidé pour une justice réparatrice en faveur des pays africains, selon Maliweb.
Au Nigéria, le journal Punch rapporte que des parents de l’Etat d’Ogun accusent une école privée d’avoir effectué des incisions sur le corps de leurs enfants, sans autorisation. L’établissement nie toute responsabilité, affirmant qu’aucun incident de ce type n’a eu lieu dans ses locaux. Pendant ce temps, Premium Times pointe une « défaillance systémique de l’Etat » dans sa gestion des violences meurtrières dans la région du centre-nord, notamment dans l’Etat de Benue.
Au Togo, les autorités sanitaires amorcent une modernisation du système de santé à travers l’introduction de la radiologie interventionnelle (RI), une technique médicale avancée permettant des traitements ciblés et peu invasifs. Par ailleurs, le ministre de la Réforme du service public, Gilbert Bawara, a déclaré sur une radio locale que « l’Etat ne se laissera pas faire face aux manifestations illégales », tout en évoquant la libération du rappeur Aamron, les manifestations à venir, ainsi que la position du Togo vis-à-vis de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Au Mali, le ministre des Mines, Amadou Keita, a mis en avant la contribution stratégique du secteur extractif à l’économie nationale. Selon le rapport 2023 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le secteur minier représente près de 10 % du PIB et 82 % des recettes d’exportation. Il a aussi généré plus de 600 milliards FCFA de recettes pour l’État et versé plus de 10 milliards FCFA aux collectivités minières au titre des redevances, selon Maliweb.
Au Sénégal, le journal L’Observateur révèle que la loi de finances rectificative 2025, bien que marquée par une baisse du budget général, accorde des hausses notables de crédits de paiement à la présidence de la République (+1,1 milliard FCFA), à l’Assemblée nationale (+2,3 milliards) et à la Primature (+6,1 milliards). Le journal pointe également un recul de la croissance économique et du PIB nominal, ainsi qu’une hausse du déficit budgétaire.
ODL/te/Sf/APA