Le Tribunal correctionnel de Libreville a établi, ce vendredi, la culpabilité de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo jugé pour « délivrance indue de documents administratifs ».
Disgrâce. Brice Laccruche Alihanga poursuit sa descente aux enfers entamée en 2019. Homme de confiance d’Ali Bongo, le Franco-Gabonais de 41 ans avait réussi à prendre les rênes du pouvoir suite à l’accident vasculaire cérébral du chef de l’Etat en octobre 2018.
Mais fin 2019, soupçonné notamment de « détournements de fonds publics et de blanchiment d’argent », M. Laccruche Alihanga est arrêté puis incarcéré. En prison, l’ex-homme fort de Libreville a même voulu se suicider le 21 mai 2020 en s’ouvrant les veines.
Dans son jugement, le Tribunal correctionnel de Libreville a également déclaré l’ancien ministre chargé du Suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable coupable d’avoir acquis illégalement la nationalité gabonaise.
ID/APA