Les 99 passagers clandestins ouest-africains, dont le navire a échoué dans la nuit du 29 au 30 juillet dernier au large des côtes camerounaises, n’ont pas, jusqu’à ce jeudi en mi-journée, reçu la visite de responsables consulaires de leurs pays respectifs, a appris APA auprès de sources locales jointes au téléphone.
Regroupés dans une église de la localité d’Ebodjè, située à quelque 300 kilomètres au sud de la capitale, Yaoundé, ces naufragés parmi lesquels plusieurs femmes et des enfants, ont seulement eu droit à une assistance médicale du pays hôte, qui leur fournit également des vivres.
Il y a plus d’une semaine, 65 Togolais, 33 Burkinabè, 1 Nigérian et 7 membres d’équipage, de nationalité ghanéenne, ont été secourus par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) et des pêcheurs alors que leur embarcation, battant pavillon béninois, chavirait dans la zone de Campo.
Selon des sources concordantes, le bateau, en partance pour le Gabon, était tombé en panne sèche en plein océan. Une vive dispute s’en était suivie, entre l’équipage qui réclamait des frais supplémentaires pour refaire le plein et les candidats à l’émigration clandestine.
Maintenant, les 99 rescapés demandent le secours des responsables consulaires de leurs pays au Cameroun en vue de rentrer chez eux.
FCEB/cat/APA