Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé lundi 3 février, à Fass Touré, dans la région de Louga (nord), la phase 2 du Projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural (Paemir).
Le programme ambitieux d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, mené par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, vise à améliorer les conditions de vie de plus de « deux millions de Sénégalais » en renforçant les infrastructures hydrauliques à l’échelle nationale. A la fois structurant et durable, le Paemir permettra de réduire à terme les inégalités d’accès à l’eau potable et d’améliorer la qualité des services dans les zones rurales du pays.
Le projet, exécuté sur trente mois, inclut la réalisation de 85 forages, 89 châteaux d’eau, cinq unités de potabilisation, 1 450 km de réseaux d’eau, ainsi que de nombreux équipements pour assurer une distribution efficace de l’eau potable. Son coût est estimé à 99,9 millions de dollars (plus de 64 milliards de francs CFA), suivant un financement de la banque chinoise Eximbank et une mise en œuvre assurée par l’entreprise CGCOC.
En déplacement dans la zone depuis samedi, Ousmane Sonko a souligné que le Paemir fait partie d’un dispositif global visant le « nivellement des conditions d’accès à l’eau potable entre le milieu rural et le milieu urbain », avec des objectifs qui répondent aux mêmes standards dans les deux environnements.
Le Premier ministre a également insisté sur l’importance de l’optimisation, de l’efficience et de la transparence dans la gestion de l’investissement public, affirmant que ces principes seront « les maître-mots » de la politique gouvernementale pour transformer le pays.
« La garantie de l’accès sécurisé à l’eau, qui constitue un droit humain fondamental consacré par les Nations Unies, revêt une dimension primordiale », a ajouté l’influent chef du gouvernement, rappelant les objectifs de l’Agenda national de Transformation Sénégal 2050, le nouveau référentiel des politiques publiques.
ODL/Sf/te/APA