Le groupe Walcot a remporté un appel d’offres international portant sur trois blocs pétroliers, marquant une étape clé dans son ambition de s’imposer dans les zones énergétiques à fort potentiel du continent.
La société nigériane Walcot Group, spécialisée dans l’énergie, a signé un contrat de partage de production avec l’Agence nationale angolaise du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), portant sur trois blocs pétroliers, consolidant ainsi sa stratégie d’expansion en Afrique.
Selon Punch, qui a rapporté l’information lundi, la signature s’est déroulée à Luanda en présence du fondateur et président de Walcot Group, Christopher Ezea, et de l’administrateur exécutif de l’ANPG, Alcides Anthat Drade.
La cérémonie a également rassemblé des figures importantes telles que le directeur général de Walcot, S.B. Mohammed, le directeur exécutif Nnabuihe Nnamani, ainsi que l’ambassadrice par intérim du Nigéria en Angola, Rebekkah Galadima. Cette rencontre symbolise un renforcement des relations économiques entre les deux nations.
En vertu de l’accord, Walcot obtient l’exploitation exclusive des blocs CON 3 et CON 7 dans le bassin du Bas-Congo, avec une participation de 100 % dans chacun. Le bloc CON 3 couvre 723,37 km² et recèle des ressources estimées à 1,25 milliard de barils. Le bloc CON 7, d’une superficie de 744,77 km², contient entre 710 millions et 1,15 milliard de barils, soutenus par des caractéristiques géologiques prometteuses.
Par ailleurs, Walcot détient une participation de 10 % dans le bloc KON 13, situé dans le bassin terrestre de Kwanza, aux côtés de Sonangol, Effimax Energy et Oando Energy Resources (opérateur). Ce bloc présente un potentiel compris entre 770 millions et 1,1 milliard de barils.
Pour Walcot, cette avancée représente un jalon stratégique majeur. « Nous sommes fiers de collaborer avec l’ANPG et le gouvernement angolais pour exploiter ces ressources, créer de la valeur et renforcer la sécurité énergétique régionale », a déclaré Christopher Ezea.
Il a souligné que l’Angola, qui prévoit de maintenir sa production à 1,1 million de barils par jour jusqu’en 2027 et de la doubler à terme, voit en Walcot un partenaire clé dans cette ambition.
Le fondateur du groupe a également mis en avant le potentiel géologique des bassins du Bas-Congo et de Kwanza, qu’il considère comme une opportunité exceptionnelle pour déployer l’expertise technique et les pratiques durables de l’entreprise au service du développement économique africain.
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