Le gouvernement nigérian a enregistré des recettes estimées à 6 900 milliards de nairas au premier trimestre 2025, a annoncé le ministre des Finances, Wale Edun. Ce chiffre marque une progression de 40 % par rapport aux 5 200 milliards de nairas collectés sur la même période en 2024.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les citoyens et les parties prenantes à Abuja, le ministre a attribué cette hausse aux réformes engagées, notamment sur la politique de change, la gouvernance budgétaire, et la digitalisation accrue des ministères, départements et agences (MDA).
Edun a affirmé que le gouvernement restait engagé dans la mobilisation optimale des ressources publiques. « Grâce à plus de transparence, à l’automatisation et à la lutte contre les fuites de recettes, nous avons porté les revenus annuels de 12 500 à plus de 20 000 milliards de nairas en 2024 », a-t-il précisé.
Il a toutefois souligné que certaines agences et entreprises publiques tardaient à reverser leurs excédents au Trésor fédéral, invoquant des procédures d’audit et de rapprochement. Ces entités sont pourtant tenues par la loi de transférer jusqu’à 80 % de leurs excédents d’exploitation.
Sur le plan de la dette, le ministre a salué l’amélioration de la soutenabilité sous l’administration Tinubu, avec un ratio dette/recettes ramené à 60 % fin 2024, contre 150 % au premier trimestre 2023.
Concernant les recettes pétrolières, Edun a reconnu des contre-performances dues à une production en deçà des prévisions et à la volatilité des prix mondiaux. Il a assuré que des efforts étaient en cours pour relever la production nationale et ainsi renforcer les recettes futures.
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