Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la culture (SYNATIC), ont observé ce mercredi un sit-in entre 8h et 11h, un mouvement d’humeur qui sera reconduit à l’identique demain jeudi, le tout dans l’optique de réclamer des meilleures conditions de vie et de travail.
Ainsi, les médias publics burkinabè ont fonctionné au ralenti à l’image de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) qui a diffusé un message dans lequel elle disait ne pas être en mesure d’offrir à ses auditeurs et téléspectateurs son « programme habituel».
Selon les responsables syndicaux, les travailleurs de la RTB et du quotidien public Sidwaya organisent ce mouvement d’humeur pour exiger des autorités l’application du protocole signé avec le gouvernement en décembre 2016.
Ledit protocole devrait aboutir à la mutation diligente de ces organes en sociétés d’État avec l’ensemble du personnel et leur dotation en équipements et moyens conséquents pour leur fonctionnement efficace.
Evoquant le sujet lors d’une conférence de presse la semaine dernière à Ouagadougou, le Secrétaire général (SG) du SYNATIC, Siriki Damé, avait déploré le non-respect par le gouvernement de ses propres engagements, mais également le manque de dialogue sincère de la part de l’exécutif.
De l’avis de M. Dramé, «les travailleurs des médias publics burkinabè sont déterminés et attendent l’adoption des décrets d’application des lois votées en 2015, ainsi que la suite du processus de mutation».
ALK/cat/APA