De violents affrontements ont opposé plusieurs groupes armés dans la capitale libyenne dans la nuit du 12 au 13 mai, faisant au moins six morts, selon le Centre de médecine d’urgence. Le Premier ministre Dbeibah pourrait s’en retrouver renforcé.
Cet épisode meurtrier pourrait marquer un tournant dans l’équilibre des forces entre les différentes factions armées qui se disputent le contrôle de Tripoli. En permettant à Abdel Hamid Dbeibah de reprendre le contrôle de plusieurs positions auparavant occupées par l’Appareil de soutien à la stabilité (SSA).
Les combats ont en effet été déclenchés par l’annonce du décès d’Abdel Ghani Al-Kikli, alias « Gheniwa », chef de l’Appareil de soutien à la stabilité (SSA), l’une des milices les plus influentes de la capitale.
Les violences se sont principalement concentrées dans le quartier d’Abou Salim, fief du SSA.
Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent des échanges nourris de tirs à l’arme lourde, des colonnes de fumée et la circulation de véhicules blindés dans les rues de la ville.
Les services de secours ont confirmé la récupération de six corps, tandis que plusieurs blessés ont été rapportés par les médias locaux.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, Tripoli demeure divisée entre de nombreuses factions rivales. Toutefois, cette dernière flambée de violence semble avoir permis aux forces loyales au Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah de reprendre le dessus, en reprenant le contrôle de plusieurs positions auparavant occupées par le SSA.
SL/te/Sf/APA