Tundu Lissu, figure majeure de l’opposition en Tanzanie, a fermement contesté les charges portées contre lui lors de sa comparution, lundi, devant le tribunal de Dar es Salaam. Il est accusé de trahison, d’incitation à la violence et de diffusion de fausses informations en ligne.
C’était le première comparution de l’opposant tanzanien Tundu Lissu devant une juridiction de première instance depuis son arrestation en avril. S’il est reconnu coupable, Lissu risque la peine capitale.
En arrivant au tribunal, le poing levé en signe de défi, il a adressé un message de courage à ses partisans rassemblés à l’extérieur : « Vous n’avez rien à craindre », a-t-il lancé, escorté par les forces de sécurité.
L’opposant et son parti, le Chadema, ont exigé que l’audience se tienne en présentiel pour des raisons de transparence, alors que les autorités judiciaires privilégiaient une séance virtuelle.
Lissu a été arrêté le 9 avril lors d’un rassemblement appelant à des réformes électorales sous le slogan : « Réformes électorales ou pas d’élections ». À quelques mois du scrutin prévu en octobre, le Chadema estime que des réformes du code électoral sont indispensables pour garantir une compétition équitable.
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