Le ministre sénégalais de l’Intérieur a décidé de suspendre la couverture des combats de lutte, suite aux débordements qui ont causé le décès tragique survenu dans la banlieue dakaroise après le combat Ama Baldé-Franc.
Au Sénégal, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’étendue du territoire national, suite au décès de Babacar Diagne, victime d’une agression mortelle après le combat ayant opposé Ama Baldé à Franc, dimanche à l’Arène nationale.
Cette décision intervient dans un contexte marqué par des débordements violents survenus après le verdict du combat. Selon le communiqué de la Police nationale transmis à APA, des « actes de vandalisme, des dégradations de biens publics et privés, d’autres atteintes aux biens et aux personnes » ont été constatés.
Le drame s’est produit alors que la soirée avait déjà été marquée par des incidents, la jauge maximale de l’arène ayant été atteinte, contraignant « bon nombre d’amateurs ayant acheté leurs billets » à rester à l’extérieur.
De son côté, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture « déplore une fois encore qu'[un événement sportif] puisse donner lieu à des violences qui aboutissent à mort d’homme » et appelle « à une prise de conscience des populations et de la jeunesse en particulier pour éviter ces situations malheureuses. »
La police pointe « un énième manquement du Comité national de gestion de la lutte (CNG) et des acteurs impliqués » concernant notamment « le respect des horaires, l’observation de la jauge et la définition d’itinéraires offrant moins de risques de confrontations entre groupes de supporters. »
AC/Sf/APA