En RDC, alors que le mouvement rebelle M23 décrète une trêve humanitaire à partir du 4 février, la communauté internationale se mobilise face à l’aggravation de la crise dans l’Est congolais.
Dans un communiqué publié lundi, l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) a annoncé un cessez-le-feu unilatéral prenant effet le 4 février 2025, invoquant des raisons humanitaires.
Cette annonce intervient dans un contexte d’intense activité diplomatique, marqué par la condamnation ferme du G7 de « l’offensive du M23 soutenu par le Rwanda » et la capture de plusieurs villes stratégiques.
Le groupe armé, qui dément toute intention de prendre Bukavu, capitale du Sud-Kivu, accuse les Forces armées congolaises (FARDC) de bombardements sur les « zones libérées » depuis l’aéroport de Kavumu et demande le retrait de la force régionale SAMIDRC.
Cette annonce survient alors que la situation humanitaire ne cesse de se dégrader, avec selon l’OCHA, 900 morts et près de 2 880 blessés dans les récents combats à Goma. Face à cette crise, les initiatives diplomatiques se multiplient, entre médiation religieuse à Kinshasa et préparation d’un sommet régional à Dar es Salaam.
AC/Sf/APA