Le passeport de l’AES prévu pour le lancement le 29 janvier au Burkina, est conforme aux normes internationales et incarne une avancée significative pour faciliter la libre circulation des citoyens au sein de l’espace sahélien.
Le Burkina Faso s’apprête à lancer officiellement, le 29 janvier 2025, le passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES), un document de voyage commun aux États membres, marquant une étape clé dans l’intégration régionale.
Présenté par Arzouma Daouda Parfait Loure, directeur général de l’Office national d’identification (ONI), ce nouveau passeport répond aux normes les plus strictes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Conçu pour garantir une sécurité maximale, il intègre une puce électronique permettant une lecture automatique dans les aéroports et des dispositifs renforcés contre la falsification.
Décliné en trois versions – vert pour les citoyens ordinaires, bleu pour les fonctionnaires et rouge pour les diplomates –, le passeport arbore les armoiries de l’AES et du Burkina Faso sur sa couverture. D’une durée de validité de cinq ans et comportant 34 pages, il vise à moderniser la mobilité des citoyens dans l’espace sahélien.
Les détenteurs d’anciens passeports peuvent les utiliser jusqu’à leur expiration avant de les remplacer conformément aux règles en vigueur. Cette transition accompagne la feuille de route de l’AES, mise en œuvre sous l’impulsion de son président, le général Assimi Goïta, qui a réaffirmé l’engagement des États membres à faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace confédéral.
Le lancement de ce passeport coïncide également avec l’expiration du délai fixé pour la sortie des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), marquant un tournant historique pour l’intégration sahélienne.
AC/S/APA