Les enjeux de la cohérence des politiques publiques, la promotion du tourisme national, la croissance de l’économie nationale, les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine et le match Raja de Casablanca et Al Ahly d’Egypte en ligue des Champions, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.
+La Vie Eco+, qui revient sur les enjeux de la cohérence des politiques publiques, écrit que l’instauration d’un département dédié à la cohérence et la convergence des politiques publiques est la preuve qu’il s’agit là d’un enjeu crucial pour la réussite de ces stratégies, politiques et programmes.
La convergence n’est pas seulement entendue dans le sens horizontal, c’est-à-dire entre départements ministériels et Administration, mais prend également en compte la dimension géographique et spatiale, note la publication.
Bien que les programmes lancés par le gouvernement en tant que réponses à des attentes ou des situations d’urgence à caractère national, leur déploiement se fait en régions, et donc leur réussite sur le terrain est largement tributaire de l’implication des acteurs locaux et territoriaux dans la mise en œuvre, explique-t-il.
+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le lancement de la nouvelle campagne « Maroc, Terre de Lumière » de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) se fera simultanément, dès ce vendredi, sur 19 marchés incluant 5 marchés stratégiques, à savoir, France, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni, USA, le moyen et proche Orient, Israël et l’Afrique.
L’objectif étant d’atteindre un haut niveau de notoriété, de visibilité, de couverture et de fréquence, a indiqué un communiqué de l’ONMT, citant par le quotidien, qui précise que cette campagne vise avant tout à positionner le Maroc parmi les destinations touristiques mondiales les plus convoitées et à renforcer son image tendance, surtout auprès des nouvelles générations de voyageurs.
+Finances News Hebdo+ écrit que la croissance économique reste toujours dépendante du comportement du secteur agricole, le PIB non agricole n’étant pas suffisamment robuste pour pallier les déficits enregistrés lors des saisons moyennes ou médiocres.
Et c’est la problématique majeure à laquelle est confrontée l’économie nationale, qui s’est fixée pourtant d’importantes ambitions à l’horizon 2035, notamment le doublement du PIB par habitant, ce qui implique de réaliser un taux de croissance d’au moins 6%, pendant 14 ans, estime l’hebdomadaire.
Pour cet exercice, les carottes sont donc cuites, tandis qu’en 2023 les meilleures prévisions anticipent une croissance de 4,6%, constate-t-il. En cela, tant qu’il n’y aura pas une transformation profonde du modèle économique actuel, cette ambition de doubler le PIB en 2035 restera une vue de l’esprit, en ce qu’elle est tributaire d’un aléa sur lequel le gouvernement n’a aucune maîtrise : la pluviométrie, déplore-t-il.
+Challenge+, qui s’attarde sur les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que bien que cet affrontement impacte les relations internationales de manière très forte, le Maroc, grâce à sa diplomatie en dehors des blocs, n’est concerné que par les effets induits de la configuration à venir.
En effet, la première qui vient à l’esprit, c’est le désordre dans le commerce international, constate l’hebdomadaire, estimant que de nouveaux circuits devront s’établir et cela prendra du temps.
Quoi qu’il en soit, le Maroc a un atout principal: il n’a pas de dépendance prononcée envers un bloc, constate-t-il, soulignant que l’économie pourra donc sauvegarder et même accentuer sa diversification.
Ce point est renforcé par une diplomatie dont la sagesse est à toute épreuve, mais l’impact des variations de cours restera et nécessitera des politiques publiques adaptées et une agilité accrue, fait-il savoir.
+Telquel+ rapporte que des dizaines de futurs pilotes de ligne ont organisé un sit -in devant le siège de Royal Air Maroc (RAM). Ils reprochent à la direction de la compagnie nationale de ne pas avoir tenu ses engagements de recrutement.
En crise, la direction de RAM avait proposé à ces stagiaires d’intégrer ses rangs à travers Atlas Multiservices (AMS), une filiale détenue à 100% par la compagnie nationale, fait savoir la publication.
Le refus des stagiaires de négocier une sortie de crise avec AMS s’explique par les conditions d’embauche. Une nouvelle crise sociale se profile pour RAM, déjà meurtrie par une perte de plusieurs milliards de dirhams en 2020, fait observer le journal.
Côté sportif, +Le Matin+, revient sur le match ayant opposé vendredi soir le Raja de Casablanca à Al-Ahly d’Egypte pour le compte des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.
Selon le quotidien, les milliers de supporters agglutinés au complexe Mohammed V et la combativité des joueurs n’a pas suffi au Raja pour poinçonner son billet pour les demi-finales de la Ligue des Champions africaine. En effet, le RCA a payé les frais de ses carences offensives vendredi, concédant le nul à domicile (1-1) après la défaite en aller au Caire (2-1).
Contrairement à la première manche, lorsqu’il avait fait montre d’une prudence excessive avec un 5-3-2, Rachid Taoussi a bétonné sa ligne. Le surnombre en milieu du terrain permettait aux Verts de récupérer le ballon très haut. C’est justement ce qui a permis à Mohamed Zrida d’initier une contre-attaque dès la 3e minute, qui a vu Abdelilah Madkour servir Fabroce N’goma pour le 1-0. À la 12e minute, le capitaine Mouhcine Metouali provoquait un penalty sifflé par Maguette N’diaye après consultation de la VAR.
Le Tunisien Ali Maâloul, qui a manqué le match aller, transformait à la 16e mais butait sur Anas Zniti, puis sur Zrida qui dégageait le 2e ballon in extremis. Ce sauvetage boostait encore plus la motivation des protégés de Taoussi, qui mettaient beaucoup de volume dans l’entrejeu. Après la demi-heure, le jeu se concentrait au milieu du terrain avec beaucoup d’intensité et un rythme très élevé. Incapable d’atteindre la cage en construisant, Al Ahly tentait sa chance sur balles arrêtées. Un choix qui donnait ses fruits à la 44e minute, avec un but de Mohamed Abdelmonaem sur corner, suite à une faute de marquage de Madkour.
De retour des vestiaires, le Raja prenait rapidement les rênes de la rencontre, assiégeant les Égyptiens dans leur surface. En manque de solutions sur la pelouse, Taoussi lançait El Habti, Benjdida et Nahiri sur le terrain. Les jeunes joueurs donnaient du tonus à l’attaque, mais la conclusion faisait toujours défaut au Raja. Les Verts peuvent avoir des regrets après ce duel, eux qui ont montré toutes leurs limites sur le plan offensif lors de cette double-confrontation.
HA/APA