Le ministère libyen de la Santé a fermement démenti avoir communiqué un quelconque bilan officiel concernant les récentes violences survenues à Tripoli.
Le double démenti par le gouvernement libyen concernant le bilan des victimes des affrontements dans la capitale illustre une volonté manifeste de contrôler la communication institutionnelle dans un climat marqué par la tension.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, le ministère a précisé qu’aucune déclaration ni aucun chiffre n’ont été émis par ses services ou leurs représentants.
Il a qualifié d’« inexactes » toutes les informations relayées à ce sujet, appelant les médias à faire preuve de vigilance dans la vérification de leurs sources et à s’abstenir de diffuser des informations non confirmées.
De son côté, le Centre de médecine d’urgence et de soutien a également nié avoir diffusé des données relatives aux blessés ou aux décès, en soulignant que toute communication officielle devait impérativement passer par les canaux autorisés.
Ces clarifications surviennent alors que circulent, depuis plusieurs heures, des bilans non vérifiés sur les affrontements armés ayant récemment secoué la capitale.
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