Tapis rouges, flashs des photographes, sourires éclatants des stars nationales et internationales. Glamour et cinéma se donnent rendez-vous du 16 au 21 septembre 2019 à la ville blanche de Salé pour la 13ème édition du Festival international du film de femmes.
Cette année, 12 films seront en lice pour décrocher l’Étoile d’or de Salé dans le cadre de la Compétition officielle. Selon un communiqué des organisateurs, le programme général de cette édition comporte, notamment, une compétition officielle de longs métrages de fiction traitant de la thématique de la femme, une compétition officielle documentaire consacrée à la lutte des femmes pour l’égalité et contre toute forme de discrimination, un regard sur le court métrage marocain de jeunes réalisatrices et de talents émergents et un regard sur le long métrage marocain.
Les cinéphiles auront également rendez-vous avec les classiques du cinéma africain et arabe au féminin, à travers des films ayant contribué au devenir de l’Afrique et du monde arabe et un hommage au cinéma tunisien, invité d’honneur du festival, pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, précise le communiqué.
Au menu de cette édition figurent aussi un séminaire ayant pour thème «La femme dans le cinéma maghrébin et arabe», et ce dans le cadre des circonstances culturelles, sociales et politiques spécifiques à chaque pays et un dialogue de cinéastes entre le réalisateur Ahmed Boulane et l’actrice espagnole Esther Regina, offrant un regard croisé d’un homme et d’une femme sur la question du genre au cinéma, ainsi que la présentation d’ouvrages en relation avec la femme et un master class de la réalisatrice libanaise Heiny Srour, pour son parcours cinématographique et son action pour la défense de la condition des femmes dans la société arabe.
Les festivaliers auront également l’occasion de prendre part à un atelier de formation autour des « enjeux de l’éducation à l’image», un atelier d’initiation à l’écriture filmique (un cinéaste/une séquence) et à un séminaire régional «pour une égalité des femmes au sein de l’industrie de l’audiovisuel et du film dans la région Maghreb – Machreq», organisé par le bureau de l’UNESCO à Rabat, avec le soutien de l’Union européenne et conjointement avec le Festival international du film de femmes de Salé.
Le jury de la compétition officielle de longs métrages fiction est composé de Marion Hänsel, réalisatrice et productrice de Belgique (présidente), Chantal Richard, réalisatrice, cinéaste et actrice (France), Sène Fatou Kiné, journaliste et critique de cinéma (Sénégal), Dina El Sherbiny, actrice (Egypte), Fleur Knopperts, productrice (Pays-Bas), Amal Ayouch, actrice (Maroc) et Sonia Chamkhi, réalisatrice, écrivaine et chercheuse en cinéma (Tunisie).
Le jury de la compétition officielle du documentaire est, quant à lui, composé de Leila Kilani, réalisatrice, scénariste et productrice marocaine (présidente), Monika Grassl, réalisatrice (Autriche) et Bintou Diarra, réalisatrice et scénariste (Côte d’Ivoire), alors que le jury du prix jeune public comprend Asmae El Moudir, réalisatrice et productrice du Maroc (présidente), Aida Senna, réalisatrice (Maroc) et Yassmine Sayagh, réalisatrice (Maroc).
En outre, à travers le Festival, Salé rendra hommage à Dorra Bouchoucha, productrice tunisienne, Oumou Sy, costumière cinéma et théâtre et écrivaine du Sénégal et Mouna Fettou et Majdouline Idrissi, actrices marocaines.
En ce qui concerne le volet cinéma invité, le comité d’organisation a veillé depuis les deux dernières éditions à lui assurer une omniprésence dans toutes les activités au programme, et ce pour un partenariat à part entière.
L’invité d’honneur de cette année est la Tunisie, l’objectif est de mettre la lumière sur le cinéma de ce pays frère, qui a pu s’imposer aux niveaux régional et international, en proposant de nouvelles et ambitieuses visions cinématographiques.
A cet égard, seront projetés cinq longs métrages, entre fiction et documentaire, de réalisatrices tunisiennes ayant abordé, à travers leurs œuvres, la question féminine et son impact sur la société tunisienne. Il s’agit de «C’était mieux demain» de Hinde Boujemaa (Tunisie – 2012), «Woh» de Ismahane Lahmar (Tunisie – 2017), «Benzine» de Sarra Abidi (Tunisie – 2017), «La voie normale» de Erige Sehiri (Tunisie, France – 2018) et «Narcisse» de Sonia Chamkhi (Tunisie – 2015).
HA/APA