En juillet 2024, la coopération Maroc-Espagne a mis hors d’état de nuire un groupe de jeunes ayant suivi un processus de radicalisation dans les postulats les plus violents de l’organisation terroriste Etat islamique.
La Garde civile espagnole, en coordination avec l’Agence de surveillance du territoire marocain (DGST), a démantelé un groupe extrémiste de sept membres lié à l’Etat islamique (EI), selon un communiqué publié lundi, parvenu à APA.
Les autorités ont arrêté trois suspects dans la province de Tolède, dans le centre, sur la base de renseignements de la DGST concernant des individus à un stade avancé de radicalisation. L’opération, qui a débuté fin 2023, a révélé qu’un suspect diffusait de la propagande jihadiste, partagée sur les réseaux sociaux par plusieurs abonnés, dont un mineur qui a également été arrêté.
Les perquisitions, où la DGST a joué un rôle clé, ont permis la saisie de matériel multimédia faisant la promotion des organisations terroristes et des actes violents, notamment des attentats suicides, précise le communiqué.
Lors d’opérations distinctes à Madrid et à Pontevedra, dans le nord-ouest, la Garde civile a arrêté plusieurs suspects qui avaient dissimulé de la propagande jihadiste dans des vidéos déguisées en contenus de fitness et d’autodéfense. Ces vidéos contenaient des messages et des chansons destinés à endoctriner les spectateurs avec l’idéologie de l’EI.
Avec le soutien de la DGST, les opérations ont été menées sous la supervision du Tribunal central d’enquête, en coordination avec le ministère public de l’Audience nationale et Europol, pour démanteler les réseaux de radicalisation et prévenir d’éventuelles menaces terroristes.
MK/ac/Sf/APA