Pour la première fois en près de 30 ans au Maroc, le roi a appelé à renoncer au sacrifice des moutons, en raison d’une sécheresse persistante ayant provoqué une baisse du cheptel.
Au marché hebdomadaire de Khémisset, près de Rabat, les étals débordent de fruits et légumes, les enclos abritent vaches et chevaux… Mais aucun mouton à l’horizon. Une scène inhabituelle à quelques jours de l’Aïd, que les Marocains célébreront samedi.
L’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), très populaire au Maroc comme dans tous les pays musulmans, suit d’environ deux mois l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du mois de jeûne sacré de ramadan. Même si le sacrifice n’est pas une obligation religieuse stricte, il reste très suivi au Maroc.
FNL/CRK/SG