L’Intersyndicale du personnel administratif et technique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (IPAT-MESRS) exige, à travers une note adressée au ministre de tutelle, « la fin de certaines inégalités ».
Suite à « l’échec des discussions » avec le ministre de tutelle, par rapport au préavis de grève de l’IPAT-MESRS déposé le 15 avril 2024, l’organisation syndicale a décidé d’observer un mouvement de grève de 72h allant du 8 au 10 mai 2024.
A l’issue de la première Assemblée générale de l’IPAT-MESRS, pour l’année 2023-2024, tenue le samedi 17 février 2024, à l’INPHB de Yamoussoukro, les membres de l’organisation syndicale ont adopté « à l’unanimité » de transmettre au ministre de tutelle un préavis de grève.
L’IPAT-MESRS estime que « la liberté syndicale, par abus de pouvoir est entravée à l’Institut Pasteur, où Mme la directrice a mis à disposition de la Fonction publique certains agents responsables syndicaux et syndiqués jugés proches des structures syndicales ».
« Nous demandons qu’il soit mis fin à cette violence morale permanente, exercée sur nos responsables syndicaux et syndiqués à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire », déclare Emerson Gapea, le président du Bureau exécutif de l’IPAT-MESRS.
L’intersyndicale qui relève avoir mené plusieurs démarches, infructueuses, auprès du ministère depuis septembre 2012 jusqu’à ce jour, entend manifester son « mécontentement » et attirer l’attention de la tutelle sur la non prise en compte de ses revendications.
L’intersyndicale insiste avoir déposé des courriers « sans réponse jusqu’à ce jour », entre autres, un préavis de grève le 5 avril 2022, le dépôt de résolutions d’une Assemblée générale le 27 avril 2024, et la transmission le 13 mars 2024 d’une demande d’audience.
« Face à cette situation de blocage, nous avons décidé à l’unanimité, au regard de tout ce qui précède, du dépôt de ce présent préavis de grève » en vue d’un arrêt de travail, a expliqué Emerson Gapea, le président du Bureau exécutif de l’IPAT-MESRS.
Par ailleurs, l’IPAT-MESRS rapporte que « le paiement des arriérés cumulés sur l’année 2023 suite à la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) aux travailleurs des structures sous tutelle du ministère n’est pas encore effectif ».
Le syndicat qui rappelle la clé de répartition du paiement des heures supplémentaires, selon le grade, souhaite un « constat » de son effectivité : Catégorie A 900.000 Fcfa ; Catégorie B 750.000 Fcfa ; Catégorie C 600.000 Fcfa et Catégorie D 450.000 Fcfa.
AP/APA