Le gouvernement éthiopien a revendiqué jeudi la victoire sur les combattants Fano après une semaine de combats intensifs dans la région d’Amhara.
Le Front populaire Amhara, la force nouvellement formée par les combattants Fano, a déclaré dans un communiqué avoir effectué une retraite stratégique et retiré ses combattants des principales villes de la région après que les forces fédérales aient bombardé les villes et tué au moins 3000 civils dans des raids aériens, en particulier à Bahir Dar, la capitale de l’Etat régional.
L’organe gouvernemental chargé de la mise en œuvre de l’état d’urgence a affirmé avoir rétabli la normalité après avoir « pris des mesures » à l’encontre des rebelles armés, ces derniers ayant rejeté les appels « à déposer les armes ».
La déclaration du poste de commandement indique que les mesures prises jusqu’à présent sont le point culminant de ce qu’il appelle la première phase des mesures de l’état d’urgence.
Elle qualifie le mouvement Fano dans la région Amhara, qui a manifestement recueilli un large soutien populaire dans la région en raison des opérations impitoyables et des massacres d’ethnies Amhara dans différentes parties de l’Éthiopie, de groupe engagé dans le « vol » et la « destruction ».
Le gouvernement a également déclaré que le groupe avait « eu l’occasion de se rendre et de déposer les armes », mais qu’il « ne l’avait pas utilisée et que des mesures avaient été prises ». Les déclarations du gouvernement signifient que les forces de défense éthiopiennes ont anéanti les Fano à Bahir Dar, Gondar, Shewa Robit, Lalibela et dans d’autres villes du Gojam.
MG/abj/lb/ac/APA