La destination Maroc via son football et les enjeux de la transition verte au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Abordant la promotion de la destination Maroc via son football, +Les Inspirations éco+ estime que lorsqu’on possède des pépites comme les Lions de l’Atlas, ce serait pur gâchis que de se priver du potentiel de promotion qu’ils peuvent représenter, et qu’ils méritent, soulignant que pour la destination Maroc, il y a un avant et un après Mondial 2023, et que « nous devons le mettre à profit ».
C’est pour cette raison que l’accord signé cette semaine, portant sur la promotion de la destination Maroc via son football, se trouve être des plus pertinents, explique l’éditorialiste.
Il est indéniable que nos Lions font notre fierté, mais sur d’autres disciplines sportives, intellectuelles, scientifiques, académiques…., d’autres Lions de l’Atlas rugissent aussi :ils se démarquent dans plusieurs domaines de par le monde et leur mise en avant est, par là, une mise en avant de la niaque marocaine.
Parce que le Maroc est terre de plusieurs autres merveilleux atouts et que bon nombre de «Lions le représentent très dignement lors de plusieurs manifestations mondiales, son capital immatériel se trouve renforcé par leurs exploits et le rayonnement qu’ils offrent au drapeau national, relève-t-il.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la transition verte, écrit qu’avec ses parcs éoliens, ses champs solaires et sa stratégie d’hydrogène vert, entre autres, le Royaume “pousse depuis un moment ses pions”.
Pour un pays dont l’économie est lourdement pénalisée par les coûts d’importation des énergies fossiles, il est appelé à déployer d’importants efforts pour assurer une transition portée par le renouvelable, et par là, renforcer son attractivité pour les investisseurs qui décideront de s’installer, estime le quotidien.
De nombreux secteurs, pas encore préparés, seront touchés par cette mutation forcée et devront dès maintenant s’y préparer, fait-il remarquer.
Il faut cependant rester réaliste, cette mutation coûtera cher : elle nécessitera de gros financements qui doivent être accompagnés d’incitations financières et fiscales, note-t-il.
En contrepartie, c’est tout un mindset qui devra changer et marquer des ruptures dans les modèles économiques, la formation, la R&D, la conception des stratégies et le capital humain, sans oublier le terrain des régions, des villes et des communes qui mettent encore difficilement l’écologie en tête des priorités, ajoute-t-il.
Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit qu’après des mois de vives polémiques, le concert de Booba est officiellement annulé, expliquant que la décision est venue des organisateurs de l’événement, qui se sont finalement résolus à déprogrammer le show du rappeur français après une large campagne de boycott sur les réseaux sociaux.
Cette nouvelle a certes suscité le mécontentement des fans marocains du rappeur, notamment ceux qui se sont précipités dans l’acquisition des tickets, aussitôt le concert annoncé.
Elle a surtout été perçue comme une grande victoire chez les centaines d’internautes qui se sont mobilisés pour faire annuler le concert d’un rappeur qui, selon eux, manque de respect à la dignité de la femme marocaine dans les paroles de ses chansons, relève la publication.
Cette polémique n’a occupé qu’un espace marginal dans l’opinion publique nationale, car à part certains cercles dans les réseaux sociaux, l’écrasante majorité des Marocains ne connaît pas Booba ou ne lui accorde aucune importance, mais cela n’a pas empêché les médias français de construire des théories fumeuses sur la santé et l’équilibre de la société marocaine, relève-t-il.
Or, le lien entre le nationalisme marocain et le rappeur Booba paraît plus que douteux, d’autant plus que ces campagnes restent très rares, en comparaison avec les dizaines de festivals qui se déroulent chaque année au Maroc, constate-t-il.
Au lieu de faire des efforts pour mieux connaître la société marocaine, certains médias étrangers préfèrent des jugements à l’emporte-pièce, ignorant, volontairement ou non, que les polémiques autour de concerts peuvent tout à fait exister dans la vie habituelle d’une société, commente le quotidien.
HA/APA