La pénurie des compétences au Maroc, les répercussions des attaques en mer rouge, le retrait de certains pays de la CEDEAO et la CAN-2023, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.
+L’Économiste+ écrit que la pénurie de compétences, comme le système éducatif, est l’une des grandes menaces pour les années à venir.
Plus que la théorie, les lauréats de toutes les écoles ont pour la majorité besoin des clés viables pour comprendre les codes du monde du travail, notamment des stages, des apprentissages et des projets de recherche collaborative, entre autres, soutient le journal.
Le capital humain reste le facteur de compétitivité et l’actif immatériel tout-terrain, mais aussi l’unique moyen de négocier la productivité pour partir dans des conquêtes internationales avec des marges confortables, estime-t-il.
La crise des RH n’est pas un simple caprice, mais un vrai boulet au quotidien dans un monde où la matière grise devient de plus en plus l’avantage concurrentiel décisif, relève-t-il.
+Les Inspirations éco+, qui s’attarde sur les répercussions des attaques en mer rouge, écrit que si la situation est actuellement tout à fait tenable, des difficultés d’approvisionnement ne sont pas à exclure, estimant que le risque est de provoquer à terme une nouvelle vague inflationniste, alimentée par les célébrations, le 10 février, du nouvel An chinois, où toutes les usines seront à l’arrêt.
Dans ce contexte, les conséquences de ces tensions, quoiqu’elles ne se fassent pas sentir dans l’immédiat, pourraient toucher le Maroc dans quelques mois, note la publication.
Il n’en reste pas moins que l’effet sur les prix à la consommation dépendra intimement de la durée de cette crise, fait-il savoir.
Commentant la décision du Mali, du Niger et du Burkina Faso de se retirer de la CEDEAO, +L’Opinion+ estime que rien n’ira plus comme avant dans cette région stratégique pour notre pays, estimant que ce retrait est sans nul doute annonciateur d’une reconfiguration profonde de ce florissant ensemble dont le produit intérieur brut global avoisinait en 2020 les 700 milliards de dollars.
Le retrait de ces pays de cet ensemble régional semble s’inscrire dans une certaine logique: sur les quinze États membres de la CEDEAO, ces trois pays sont les seuls à ne pas disposer de façade maritime sur l’Atlantique, relève la publication.
Dans cette tempête géopolitique, il y a des gagnants comme la Russie, qui a vu son influence régionale décupler en quelques mois en pleine guerre avec l’Ukraine, mais surtout le Maroc dont le projet de gazoduc Afrique-Atlantique, tout comme l’initiative royale pour l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, s’imposent aujourd’hui comme de sérieuses et prometteuses alternatives à la tentation de la désunion, ainsi que comme de précieux boucliers contre le risque d’implosion de toute la région, note le quotidien.
Côté sport, +Le Matin+ commente la qualification pour les quarts de finale des Ivoiriens aux dépens du Sénégal. Sous le titre « CAN 2023 : la Côte d’Ivoire élimine l’ultra favori Sénégal et accède en quart de finale », le journal écrit que les surprises se poursuivent lors de cette CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Après la sortie de l’Égypte, c’est au tour du tenant du titre et grand favori au sacre, le Sénégal, d’être éliminé. Les Lions de la Teranga ont été sortis par une vaillante équipe de la Côte d’Ivoire qui s’est imposée au terme de la séance des tirs au but (1-1, 4 TAB 5).
Pourtant, ce sont les hommes d’Aliou Cissé qui ont ouvert la marque dès la 4e minute sur un but de Diallo. Mais, les Éléphants soutenus par leur public n’ont rien lâché et se sont battus jusqu’au bout pour marquer. Une égalisation survenue en fin de partie sur un penalty transformé par Franck Kessié (86e).
Le match s’est ensuite prolongé jusqu’à la séance fatidique des tirs au but après la fin du temps additionnel. Un exercice que les Ivoriens ont gagné haut la main, se qualifiant ainsi pour le quart de finale de la CAN, rappelle le quotidien.
HA/APA