La question de l’intégrité territoriale du Royaume, les enjeux de la reconstitution du pavillon national et la régulation du secteur de la psychologie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Évoquant la question de l’intégrité territoriale du Royaume, +L’Opinion+ écrit que la diplomatie marocaine, connue pour son caractère flegmatique, a fait preuve de pragmatisme et surtout de bonne foi, accordant sa confiance aux instances onusiennes, car c’est là où se joue le jeu.
Résultat des comptes : Rabat enchaîne les victoires diplomatiques, tandis que les polisariens reçoivent gifle sur gifle.
Et s’il y a un an, les séparatistes menaçaient d’intensifier les combats contre le Maroc, aujourd’hui, ils baissent le ton, faute d’efficacité, mais surtout de moyens, du fait de l’épuisement graduel de la manne algérienne, constate le quotidien.
Aujourd’hui, toute la communauté internationale scrute les agissements des séparatistes, qui entretiennent des connexions avérées et documentées avec les groupes terroristes et les trafiquants de tous genres dans la région sahélo-saharienne, et sait de quel côté se tenir, note-t-il.
+Les Inspirations éco+ écrit que c’est probablement le moment idoine pour le Maroc de reconstituer son pavillon national, estimant que le Royaume doit, aujourd’hui plus que jamais, profiter des tensions géopolitiques mondiales pour se repositionner sur l’échiquier international du maritime.
Le Royaume dispose, compte tenu de sa position géostratégique, de tous les atouts pour devenir une destination d’approvisionnement potentielle de choix pour nombre d’industries en Europe, relève le quotidien, estimant opportun de se doter d’une politique maritime, en bonne et due forme, en s’alignant sur les pratiques standard d’attractivité.
Car, le défaut d’un pavillon national n’est pas sans conséquence sur l’économie: la facture du fret maritime représente une perte sur les réserves de change de quelque 46 MMDH, ce qui représente 13% des réserves de change du pays, au 31 janvier 2024, explique-t-il.
Certes, la reconstitution d’une flotte sera longue et onéreuse, l’investissement dans le maritime s’inscrivant dans le long terme, mais l’État doit apporter son soutien, notamment dans l’acquisition de navires, à l’image de ce qui a été fait pour l’aérien, suggère-t-il.
+L’Economiste+, qui s’attarde sur la régulation du secteur de la psychologie, écrit que face au déficit en professionnels qualifiés, une part importante de patients “se confient” à des pseudo-psychologues, à des life coachs, ou même à de vrais charlatans, notant qu’une proposition de loi déposée à la Chambre des représentants a le mérite de relancer le débat autour de la régulation du secteur de la psychologie clinique.
Cette législation est incontournable pour définir les critères d’accès à la profession, la nature des diplômes exigés, les conditions d’exercice, les limites avec la psychiatrie, précise la publication.
Le gouvernement ne peut plus traîner les pieds face à l’urgence de doter cette profession d’un cadre juridique et fiscal clair, soutient-il, estimant que ce dossier doit être pris à bras-le-corps pour remettre de l’ordre et surtout augmenter la capacité de prise en charge.
HA/APA