Dakar abrite un atelier des parties prenantes consacré aux outils et cadres de planification et d’adaptation au changement climatique susceptibles d’être appliqués au pays de la Teranga et à l’ensemble de l’Afrique.
Au Sénégal comme un peu partout à travers le monde, le climat change : quels en sont les effets concrets ? Est-il possible d’anticiper, et comment s’adapter au changement climatique ? Quelles sont les bonnes expériences à connaître, et les acteurs de l’adaptation au changement climatique ?
Pour apporter des réponses concrètes au contexte sénégalais, Dakar abrite, ce mardi 29 août 2023, un atelier des parties prenantes sur les outils de planification de l’adaptation expérimentés au Kenya et en Zambie afin de voir comment les implémenter dans le pays de la Teranga.
Au cours de cette rencontre, « nous discuterons et donnerons la priorité aux outils, cadres et méthodologies d’adaptation climatique avec les parties prenantes au Sénégal afin de promouvoir leur diffusion à grande échelle », a expliqué Kelvin M Shikuku, Scientifique-économiste à l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI, sigle anglais).
Cet atelier sera l’occasion de présenter quelque quatre-vingt outils développés par IRLI et mise en œuvre au Kenya et en Zambie, a indiqué M. Shikuku, précisant que les mieux adaptés au contexte sénégalais seront mis à la disposition des agriculteurs et éleveurs, principales victimes du changement climatique.
Selon un document remis à la presse, le Sénégal est classé 137e sur 185 pays en matière de préparation à d’adaptation au climat et connaît des précipitations de plus en plus imprévisibles. Grâce à cette rencontre, Dakar espère améliorer son classement en faisant recours aux solutions d’ILRI.
Un exercice participatif est prévu au cours duquel les participants évalueront et hiérarchiseront les outils et les cadres les plus adaptés à la planification de l’adaptation au Sénégal.
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) développe depuis plusieurs années des outils et des plateformes sur lesquels elle essaie de donner aux différents acteurs, à différents niveaux de décision, les informations nécessaires pour les aider à faire de la planification du point de vue tactique et opérationnel.
« Cet atelier nous permettra de renforcer ces outils. S’il en existe un dont nous ne disposons pas, ce sera pour nous l’occasion de l’adopter et de l’intégrer pour renforcer notre dispositif et bâtir un système encore plus résilient », a indiqué le chef de département Recherche et Développement à l’Anacim, Oumar Konté.
ARD/ac/APA