Après deux semaines d’évaluation, le premier ministre du Gouvernement a présenté, jeudi 3 août, les résultats à mi-parcours des départements ministériels.
Comme s’ils passaient un examen, les ministres du gouvernement de transition se sont mis à une évaluation de leur travail par leur chef qui a présenté les résultats. Cette évaluation a permis au Premier ministre d’avoir une vision plus claire sur les actions de chaque membre de son gouvernement.
Livrant les résultats jeudi 3 août, le Dr Bernard Goumou a révélé qu’un ministère a obtenu zéro point. Selon le chef du gouvernement, deux autres départements ministériels ont eu une moyenne comprise entre 51 et 60 points et devraient, à cet effet, redoubler d’efforts. Ils sont douze ministères à obtenir la note de 61 à 70 points, alors que onze ont des notes comprises entre 71 et 80 points. Les meilleures notes ont été obtenues par deux ministères qui n’ont pas, cependant réussi à obtenir la mention « excellent » car n’ayant pas atteint la barre des 90 points.
Pour le Chef du Gouvernement guinéen, l’importance de cet exercice l’évaluation des ministères, c’est pour améliorer le service public par la mise en œuvre des recommandations adressées aux départements.
« Après cette évaluation à mi-parcours, chaque ministère va recevoir une note où nous allons écrire les points forts, les points faibles et les recommandations. Ces recommandations sont à mettre en œuvre avant le mois d’octobre », a-t-il indiqué.
Les résultats de cette évaluation vont également servir à redynamiser la synergie de l’action Gouvernementale selon Dr Bernard Goumou.
« Ces résultats seront adressés au Président de la République, chef de l’Etat. Ils serviront à la Primature pour accompagner les ministères dans l’impulsion de l’action gouvernementale au deuxième semestre. Ces résultats serviront également à évaluer l’efficacité de la Primature, parce que c’est la Primature qui impulse et coordonne l’action gouvernementale », a-t-il ajouté.
De toute l’équipe gouvernementale, seul le ministère de la Défense nationale dirigé par le général Aboubacar Sidiki Camara dit « Idy Amine », n’a pas été évalué.
Évoquant cette dérogation, le chef du gouvernement justifie cela par le fait que le ministère de la Défense nationale n’est pas soumis aux mêmes dispositions légales que l’administration publique.
« Ces dispositions se trouvent dans la loi 025 qui a été adoptée depuis longtemps. L’évaluation et le contrôle comme outil de gouvernance est au sein du département du ministère des Finances. C’est pour cela que le ministère de la Défense n’a pas été soumis à cette évaluation », a précisé Dr. Bernard Goumou
Une autre évaluation est annoncée au mois d’octobre alors que les dernières épreuves de cet examen sont prévues en décembre.
ASD/ac/APA