La Commission de la Cedeao organise des consultations avec le secteur privé, la société civile et le secteur public, respectivement du 25 au 27 avril 2023, en vue d’élaborer une feuille de route actualisée dans le but d’améliorer la fertilité des sols et de la productivité agricole dans la région.
Les consultations, qui se tiennent avec l’appui technique et financier du Centre international de développement des engrais (IFDC) et de la Banque mondiale, visent à mobiliser les parties prenantes, les organisations intergouvernementales (Cedeao, Uemoa et CILSS) et leurs pays membres pour contribuer au développement et à l’adoption d’un agenda régional spécifique qui comprend des indicateurs de performance sur la fertilité et la santé des sols pour le bénéfice de tous les pays de la région.
Durant les trois jours, ces consultations permettront notamment de recueillir leurs commentaires, préoccupations, suggestions et de rechercher l’alignement sur leurs objectifs, stratégies et programmes, en tenant compte des spécificités de l’Afrique de l’Ouest.
Selon le communiqué de la Commission de la Cedeao, la réunion préparera un projet de feuille de route pour le bloc régional et ses États membres qui sera présenté lors d’une table ronde de haut niveau qui se tiendra du 30 au 31 mai 2023 à Lomé avant le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols,
La commission, ajoute le communiqué, informera et consultera également les parties prenantes sur les processus, le projet de déclaration et le plan d’action décennal en cours d’élaboration par la CUA et préparera et encouragera la participation et l’engagement des parties prenantes avant, pendant et après le Sommet de l’Union africaine.
Malgré les efforts entrepris et les progrès enregistrés depuis le Sommet africain sur les engrais qui s’est tenu à Abuja, au Nigeria, en juin 2006, la productivité et la production agricoles sont encore insuffisantes.
« L’utilisation d’engrais reste faible, loin des objectifs adoptés de 50 kg d’éléments nutritifs par hectare. Le corollaire est la forte dépendance à l’égard des importations alimentaires, l’augmentation continue depuis 2010 du nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire et de la faim, le tout dans un contexte d’insécurité croissante, de changement climatique et de baisse de la fertilité des sols », a ajouté le document.
GIK/lb/APA