Au démarrage de la présidentielle, l’Algérie enregistrait un modeste taux de participation ce matin à 10 heures, de seulement 4,56 %, alors que les 24 millions d’électeurs sont appelés à choisir entre le président sortant Abdelmadjid Tebboune, Hassani Chérif Abdelali et Youssef Aouchiche.
En Algérie, la journée électorale destinée à élire le nouveau président de la République a débuté avec un modeste taux de participation. À 10 heures, seulement 4,56 % des électeurs inscrits avaient exercé leur droit de vote, selon les chiffres communiqués par Mohamed Charfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections. Ce chiffre témoigne d’une mobilisation en baisse comparée à la précédente élection présidentielle, où à la même heure, 7,92 % des électeurs avaient déjà voté.
Avec un électorat dépassant les 24 millions, les Algériens ont le choix entre trois principaux candidats : le président sortant Abdelmadjid Tebboune, qui bénéficie du soutien des grands partis politiques comme le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), Hassani Chérif Abdelali, leader du mouvement islamiste MSP, et Youssef Aouchiche du FFS, représentant le courant démocrate et progressiste.
Le scrutin, ouvert jusqu’à 19 heures avec possibilité de prolongation, mobilise aussi une diaspora importante, ayant commencé à voter depuis le 2 septembre. Les bureaux itinérants, quant à eux, s’adressent aux communautés éloignées, notamment dans les provinces du sud, touchant 116 064 électeurs répartis dans 134 bureaux à travers 51 communes.
L’enjeu pour Tebboune est de taille, puisqu’une victoire dès le premier tour semble envisageable, grâce au soutien de la coalition gouvernementale actuelle. Pendant ce temps, Aouchiche espère marquer l’histoire en tant que porte-drapeau du plus ancien parti d’opposition, tandis qu’Abdelali s’inscrit dans un contexte de fragmentation au sein de l’islam politique algérien.
MN/ac/Sf/APA