De violents orages ont provoqué de fortes inondations à Tata, entraînant l’emportement d’un bus dans la rivière Tata, faisant deux morts.
Vendredi, un bus de transport de passagers a été emporté par les eaux de crue de la rivière Tata, entraînant la mort de deux personnes. Treize autres ont été secourues, mais quatorze passagers sont toujours portés disparus, selon les autorités locales.
Les inondations ont été causées par des orages exceptionnellement violents qui ont frappé la région, faisant monter le débit de la rivière Tata à plus de 2 300 m3 par seconde, tandis que la rivière Zkid a atteint 1 900 m3 par seconde. Cette augmentation significative du débit a provoqué des inondations dans plusieurs quartiers. Parmi les disparus figure une femme du quartier d’Igourten, dans la commune de Takzemirt.
Les premières évaluations ont révélé des dégâts importants dans toute la zone, avec des rapports indiquant que plusieurs maisons se sont partiellement ou complètement effondrées, malgré les évacuations préalables. Des infrastructures critiques, notamment des routes et des ouvrages d’art, ont également été touchées, perturbant la circulation à divers endroits.
En réponse à la crise, les pouvoirs publics ont mobilisé des ressources pour participer aux efforts de sauvetage et apporter un soutien aux résidents touchés. Les services d’urgence, en collaboration avec les acteurs locaux, travaillent activement pour localiser les personnes disparues et restaurer les infrastructures vitales. Les efforts visant à rétablir l’accès à l’électricité dans la région et à assurer la sécurité des habitants se poursuivent. Alors que les opérations de recherche continuent, la communauté locale se mobilise pour faire face aux conséquences immédiates des inondations.
La région de Tata, située au sud du Maroc, se distingue par la diversité de ses paysages, notamment les montagnes de l’Anti-Atlas et les vallées fertiles qui soutiennent l’agriculture locale. Cependant, elle est également sensible aux événements météorologiques extrêmes, comme celui qu’elle connaît actuellement, qui sont devenus plus fréquents ces dernières années en raison du changement climatique.
RT/Sf/ac/APA