La crise libyenne, le soutien logistique pour la ville de Casablanca pour faire face à la Covid-19, la question de l’emploi public et les perspectives économiques pour la jeunesse marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.
+Al Massae+ rapporte que la communauté internationale s’est félicitée du dialogue inter-libyen lancé à l’initiative du Maroc visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye. Ainsi, l’ONU a salué le « rôle constructif » du Maroc qui a contribué depuis le début de la crise libyenne aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye.
« L’accord politique libyen signé en 2015 à Skhirat témoigne de l’engagement résolu du Maroc à trouver une solution à la crise libyenne aux côtés des Nations-Unies », a affirmé Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, cité par la publication. De son côté, le porte-parole de l’UE Peter Stano a souligné que l’Union européenne (UE) est « reconnaissante au Maroc pour son rôle actif » dans la résolution du conflit libyen. « L’UE accueille favorablement toute initiative visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies et à faire progresser la résolution du conflit libyen par le biais d’un processus politique », a-t-il ajouté.
Pour sa part, la Ligue des États arabes a salué les efforts déployés pour faire avancer le dialogue politique entre les parties libyennes. Dans un communiqué, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé l’ensemble des parties libyennes à poursuivre leurs engagements de bonne foi dans tous ces efforts pour parvenir à une solution nationale et intégrée à la crise libyenne sur les plans sécuritaire, politique et économique et sous les auspices de l’ONU, et de manière à faire aboutir la phase de transition que traverse le pays qui sera couronnée par l’organisation d’élections législatives et présidentielle, fait savoir le journal.
+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé qui a annoncé la mobilisation d’un soutien logistique « substantiel » au profit de la ville de Casablanca qui fait face à la recrudescence des foyers de contamination au nouveau coronavirus.
« Casablanca, cœur battant du Maroc sur les plans économique, social et commercial, profitera d’un appui logistique important, de la mobilisation de ressources humaines et de l’augmentation de la capacité des services de réanimation », a fait savoir le ministre. Et de poursuivre: « C’est une gestion proactive qui va nous permettre éventuellement de faire face à une recrudescence de la situation épidémiologique ».
Sous le titre « Rééquilibrer au lieu d’alléger », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les opérations de départs volontaires de grande envergure, comme celle aujourd’hui posée sur la table, sont très souvent des actions à double tranchant.
S’il est vrai que sur le plan financier, l’allègement des effectifs se répercute mécaniquement et immédiatement sur la facture de la masse salariale à la fin du mois, il n’en demeure pas moins qu’il peut y avoir des effets indésirables que ce soit à court ou long terme, souligne le quotidien, expliquant que la conséquence la plus évidente de tels départs réside dans le risque d’appauvrir une administration publique qui est déjà en manque de compétences et de bras.
Pour lui, le vrai problème de la fonction publique au Maroc est qu’elle est répartie de manière déséquilibrée entre les régions dont quelques-unes connaissent effectivement un sureffectif mais toutes les autres souffrent d’un manque flagrant quand ce n’est pas le désert.
De son côté, +l’Opinion+ souligne que le Royaume dispose d’une population jeune qui constitue un gage de résilience sanitaire inestimable, mais également une précieuse ressource et un facteur de croissance potentiel de taille, qualifié souvent de « dividende démographique ».
Saisir cette opportunité revient à mettre en place les conditions nécessaires à sa valorisation et son insertion dynamique dans le processus de développement du pays, soutient le journal, expliquant que c’est la raison pour laquelle les questions de la jeunesse sont au cœur de la conception en cours du nouveau modèle de développement.
Et d’ajouter: « Ce modèle devrait se traduire par la construction d’infrastructures destinées à assurer aux jeunes formation et qualification, la mise en place d’un Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, dont l’objectif est de surmonter les obstacles qui entravent l’accès au financement des jeunes innovants et porteurs de projets ».
HA/APA