Avec un potentiel éolien offshore de 200 gigawatts, le Maroc vise à exploiter ses vents puissants et ses conditions maritimes idéales. Soutenu par une subvention de la BEI pour booster la production d’énergie renouvelable, le premier parc éolien offshore est en cours de réalisation au large d’Essaouira.
Le Maroc intensifie ses efforts pour exploiter son important potentiel éolien offshore et étendre sa capacité éolienne, selon un rapport du média espagnol El Economista. L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) est à la tête du développement de l’industrie éolienne offshore du pays. Forte de son expertise, MASEN prévoit d’établir son premier parc éolien offshore au large d’Essaouira.
Soutenue par une subvention de 20,6 millions de dirhams (environ 2,1 millions de dollars) de la Banque européenne d’investissement (BEI), cette initiative représente une avancée majeure pour le Maroc dans le secteur des énergies renouvelables. « À cette fin, elle prévoit de développer son premier parc éolien offshore au large d’Essaouira. L’entité dirigée par Nadia Calviño a évalué le contrat, d’une durée de deux ans, à deux millions d’euros », écrit le média espagnol.
Les estimations du Groupe de la Banque mondiale, citées par la plateforme *Offshore WIND*, indiquent que le Maroc dispose d’un potentiel éolien offshore de 200 gigawatts (GW), dont 22 GW particulièrement adaptés aux turbines à fond fixe. Les efforts de MASEN mettent en évidence l’important potentiel éolien offshore du Maroc, notamment le long de sa côte atlantique. Des études révèlent que cette région bénéficie de vitesses de vent élevées et de conditions maritimes favorables aux éoliennes offshores à fond fixe, grâce à ses eaux peu profondes.
MN/te/Sf/APA