La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont annoncé le lancement d’une campagne internationale pour sensibiliser sur les conséquences graves des commotions cérébrales.
Le football, bien qu’étant un sport passionnant et universel, expose ses pratiquants à divers risques, dont les commotions cérébrales. Ce qui motive le lancement par-là FIFA et l’Oms d’une campagne intitulée « Suspecter et protéger » qui vise à sensibiliser aux risques des commotions cérébrales dans le football et à fournir des ressources éducatives à l’échelle mondiale pour mieux reconnaître et traiter ce traumatisme crânien.
Les blessures, souvent causées par des chocs à la tête, peuvent avoir des conséquences graves si elles ne sont pas correctement diagnostiquées et traitées. C’est dans cette optique que la campagne « Suspecter et protéger », fruit d’une collaboration entre la FIFA et l’OMS, a vu le jour.
Ce projet de sensibilisation s’inscrit dans le cadre des objectifs stratégiques 2023-2027 de la FIFA pour un football mondial plus sécurisé. Il bénéficie du soutien des joueurs, entraîneurs et médecins du monde entier.
En mettant l’accent sur la détection précoce des signes de commotion cérébrale, la campagne vise à réduire les risques pour les athlètes, quel que soit leur niveau de jeu, et à améliorer la sécurité sur le terrain.
Des symptômes à surveiller et des mesures à prendre
Les commotions cérébrales sont des blessures qui peuvent parfois se manifester plusieurs heures, voire jours après un choc. Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve les maux de tête, les nausées, les troubles de la vision, la confusion, ou encore les pertes de mémoire.
La campagne encourage les joueurs, entraîneurs, parents et personnels médicaux à être vigilants et à réagir dès qu’un joueur présente un ou plusieurs de ces symptômes. Le mot d’ordre est clair : « tout joueur suspecté d’avoir subi une commotion doit immédiatement quitter le terrain. »
« Une commotion est un traumatisme crânien qui doit toujours être pris au sérieux. Le football est un sport que chacun doit pouvoir pratiquer en toute sécurité, en toutes circonstances », a souligné Gianni Infantino, président de la FIFA, cité par une note parvenue ce mercredi à APA. Il a également remercié les 211 associations membres de la FIFA pour leur engagement dans cette campagne mondiale.
Pour l’OMS, ce partenariat avec la FIFA est un moyen d’amplifier son message sur l’importance de la santé cérébrale, non seulement dans le football mais aussi dans d’autres disciplines sportives.
« Les commotions cérébrales sont un problème de santé publique préoccupant. Nous devons sensibiliser davantage les acteurs du sport à cette question. C’est pourquoi l’OMS est fière de s’associer à la FIFA pour promouvoir la santé cérébrale à travers cette campagne », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
Des ressources éducatives disponibles à l’échelle mondiale
La campagne « Suspecter et protéger » sera largement diffusée à travers les canaux de communication de la FIFA et ses associations membres, avec des ressources pédagogiques mises à disposition des clubs, ligues professionnelles et amateurs.
Ces outils visent à former les acteurs du football à la reconnaissance des signes de commotion cérébrale et aux bonnes pratiques pour le retour au jeu.
La campagne s’articule autour de trois axes principaux. Le premier, « ÊTRE VIGILANT », consiste à apprendre à reconnaître les signes de commotion cérébrale afin de réagir rapidement. Le deuxième axe, « SUSPECTER », invite à examiner toute personne ayant subi un choc à la tête ou au corps pour détecter d’éventuels symptômes.
Enfin, le troisième axe, « PROTÉGER », insiste sur l’importance de faire quitter immédiatement le terrain à tout joueur présentant des symptômes et de le diriger vers un médecin pour une évaluation complète.
ARD/Sf/te/APA