Des candidats à l’examen du baccalauréat ont été exclus pour détention de téléphone portable, au Sénégal. Ceux-ci pourraient bénéficier d’une seconde chance.
Au Sénégal, près de 160 000 candidats ont commencé leurs épreuves du baccalauréat général mardi 2 juillet. Le démarrage s’est bien passé dans l’ensemble, mais l’exclusion d’une soixantaine de candidats à Kaolack (centre), en raison du port de téléphone dans un centre d’examen, a été jugée trop sévère par certaines personnes.
L’incident s’est déroulé au Nouveau Lycée de Kaolack, dans le jury numéro 1506. Les mis en cause, au nombre de 64, sont principalement des candidats au baccalauréat arabe. « Quand on a vu les téléphones dans les sacs au niveau des salles, nous avons appliqué la mesure. Dans le communiqué de l’Office du Baccalauréat et du ministère (de l’Enseignement supérieur), le téléphone portable est interdit au centre (d’examen), même si c’est éteint. C’est pourquoi nous avons juste appliqué la mesure » contenue dans le règlement intérieur, a justifié le président du jury, Amath Ndiaye, qui a reçu beaucoup de critiques sur les réseaux sociaux.
Certains ont estimé qu’il pouvait juste retirer aux élèves concernés les téléphones et les laissait poursuivre les épreuves, parce qu’ils ont passé toute une année à préparer cet examen très stressant. Pour eux, l’esprit de la loi devait l’emporter sur la lettre.
En revanche, le règlement prévoit, dans cette affaire, le renvoi du dossier au niveau de la commission disciplinaire de l’Office du baccalauréat, l’organe universitaire qui organise cet examen. Les candidats exclus pourraient bénéficier d’une seconde chance en se présentant à la session d’octobre.
ODL/te/Sf/APA