Les autorités congolaises ont organisé des consultations de haut niveau avec l’Ambassadrice des États-Unis en République démocratique du Congo suite à l’annonce récente du gouvernement américain concernant de possibles restrictions de voyage visant les ressortissants de 36 pays, dont la RDC fait partie.
À l’ère des possibles restrictions de voyage par le gouvernement américain, une rencontre des autorités de la RDC avec l’Ambassade US, qui s’inscrit dans le cadre des échanges bilatéraux réguliers entre les deux pays, a réuni deux personnalités clés du gouvernement congolais : le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Shabani Lukoo Bihango J., et la Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner.
Elles ont rencontré l’Ambassadrice américaine Lucy Tamlyn dans un climat d’échanges « francs et constructifs », selon le communiqué officiel ; parvenu ce vendredi à APA.
Les restrictions évoquées par Washington concernent principalement les préoccupations liées à la sécurité des documents de voyage et aux mécanismes de contrôle migratoire. Ces mesures potentielles toucheraient les ressortissants de 36 pays, soulevant des inquiétudes quant à leur impact sur la mobilité internationale et les échanges entre les nations concernées.
Selon Kinshasa, les discussions ont permis de réaffirmer la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale en matière de mobilité internationale, de documents de voyage sécurisés et de gestion migratoire. Cette coopération s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation des systèmes administratifs congolais.
Le gouvernement congolais a souligné son engagement ferme à poursuivre les efforts nécessaires pour garantir la fiabilité des documents de voyage et assurer une collaboration étroite entre les services concernés des deux pays. Kinshasa entend démontrer sa bonne foi dans la résolution de ces questions techniques et sécuritaires.
Les autorités congolaises ont également rappelé leur attachement au respect des standards internationaux en matière de sécurité documentaire, tout en soulignant l’importance de préserver la libre circulation des personnes dans le cadre des relations diplomatiques établies.
Les parties ont convenu de maintenir un dialogue étroit et régulier dans les prochaines semaines afin de clarifier les termes précis de cette annonce américaine et d’en limiter les éventuelles répercussions sur les relations bilatérales. Ce dialogue s’articulera autour de consultations techniques entre les services spécialisés des deux pays.
ARD/te/Sf/APA