Les réformes structurelles de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) ont été consacrées à l’issue de l’Assemblée générale élective, tenue à la suite d’une ordonnance judiciaire.
« Je m’engage à tendre la main à tous nos frères qui ne sont pas présents avec nous et j’apprécie leur attitude, (car) ce qui fait le charme de la démocratie, c’est le débat contradictoire, mais il doit être sain », a déclaré Mahamadou Kouma, élu président du Conseil d’administration de la CSCI.
Pour lui, « c’est la victoire de toute la société civile ivoirienne, en général, et de toute la Convention de la société civile ivoirienne en particulier ». Il a en outre pris solennellement l’engagement devant tous, de « ne pas être le président d’un camp contre un autre camp, mais de toute la CSCI ».
« Il s’agira pour nous de bâtir cette convention de la société civile ivoirienne qui se veut légitimement la faîtière des faitières et il va falloir traduire cela en ouvrant la Convention à l’ensemble des forces vives et des forces sociales de notre pays », a-t-il ajouté.
M. Kouma, précédemment coordonnateur de la CSCI, a été réélu ce 31 décembre 2022 président du Conseil d’administration de l’organisation. Avec la nouvelle réforme, la faîtière comprend désormais un Conseil d’administration composé de 13 membres et un Comité de contrôle du commissariat au compte.
Seul candidat en lice, M. Mahamadou Kouma a été réélu à l’unanimité des 71 votants issus des 85 organisations que compte la CSCI. Le dossier de son rival, Arsène Ardi, n’a pas été retenu parce que ne remplissant pas les critères d’une candidature de liste.
Pour le Comité de contrôle du commissariat au compte, trois membres ont été élus également à l’unanimité des votants présents pour un mandat de cinq ans, à la suite d’un « consensus » acté par le Comité électoral, dirigé à cette Assemblée générale élective par Mme Antoinette N’Guessan.
En marge de l’Assemblée générale élective, le premier Président du Conseil d’administration (PCA). M. Mahamadou Kouma, élu pour un mandat de trois ans, s’est dit « heureux que des gens viennent apporter la contradiction, ce qui fait le charme de notre démocratie ».
« Nous leur tendons la main, qu’ils reviennent » pour « ensemble » construire une société civile forte, a-t-il lancé, faisant savoir que c’est une décision de justice du tribunal de première instance d’Abidjan, qui, après l’Assemblée générale du 16 juillet dernier, a imposé cette Assemblée générale élective ce 31 décembre 2023.
« Nous avons trouvé opportun de saisir le tribunal de première instance », ce qui a permis d’obtenir « cette ordonnance et de maintenir toutes les instances de l’organisation », a indiqué M. Mahamadou Kouma. Et ce, pour éviter toute velléité et discorde au sein de la CSCI.
AP/APA