Le prix du Kg de cacao fixé à 2 200 FCFA, c’est la campagne intermédiaire de commercialisation du café et du cacao, pour la période 2024-2025 en Côte d’Ivoire, qui s’est ouverte officiellement, ce 2 avril 2025, et se poursuivra jusqu’au 30 septembre 2025.
Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé à Abidjan, les prix garantis du café et du cacao pour la campagne intermédiaire de commercialisation 2024-2025.
Pour cette campagne intermédiaire, le prix bord champ du Kg de cacao, bien fermenté, bien séché et bien trié a été fixé à 2 200 FCFA contre 1 800 Fcfa lors de la campagne principale, soit une hausse de 400 Fcfa, représentant un taux de 22,2%, a indiqué M. Adjoumani Kouassi.
Le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné que le prix du Kg de café est, quant à lui, maintenu à 1 500 FCFA, rappelant que « le prix est fixé une bonne fois pour toutes, puisqu’en la matière, il n’y a pas de campagne intermédiaire ».
Il a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement, dans l’ensemble, de la campagne principale 2024-2025, tout en adressant ses encouragements aux producteurs, qui ne « ménagent aucun effort pour maintenir la Côte d’Ivoire au rang de premier producteur mondial de cacao ».
Kobenan Kouassi Adjoumani a invité tous les acteurs au respect de ce prix minimum garanti et a appelé le Conseil du Café-Cacao (CCC), organe de régulation, au renforcement du dispositif de surveillance et de contrôle, ainsi qu’à la « tolérance zéro » envers tous les contrevenants à cette décision.
Cette cérémonie a été couplée avec la remise d’un chèque de 952 millions de F CFA à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) pour offrir la Couverture Maladie Universelle (CMU) à plus de 850 000 producteurs de café-cacao inscrits dans la base de données de la CNAM et détenteurs de leur carte de producteur.
À cette occasion, le ministre d’État Adjoumani Kouassi a rappelé que le montant des cotisations sociales est fixé à 1 380 FCFA par mois pour chaque bénéficiaire de la CMU. Il a fait savoir que le coût de prestation s’élève à 17 milliards 976 millions 480 000 FCFA.
Il a, ensuite, exhorté les producteurs à se rendre dans les sites du CNAM pour se faire recenser afin de bénéficier des avantages de cette couverture santé. La CNAM a développé un mécanisme permettant aux producteurs d’accéder aux soins et aux médicaments à partir de leur carte de planteur.
Selon le ministre d’Etat, une organisation « souple » a été mise en place pour assurer l’enrôlement progressif dans les 25 régions productrices. En outre, une solution « transitoire » a été trouvée pour permettre aux planteurs d’être « soignés immédiatement, même avant leur enrôlement effectif ».
Pour sa part, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre Dimba, a confié que cette initiative « contribue à étendre la CMU à toutes les couches sociales de la population et à leur garantir une protection sociale en santé ».
Cette prise en charge, dira-t-il, permettra aux ménages de réduire leurs dépenses liées aux frais de santé. Elle renforcera également « l’inclusion » dans le système de santé en facilitant l’accès à des soins de qualité à moindre coût pour un plus grand nombre de citoyens.
Le directeur général du Conseil café-cacao, M. Yves Brahima Koné, a rassuré les producteurs de la présence de son institution à leurs côtés pour « promouvoir une économie cacaoyère et caféière durable, assurer des revenus stables et rémunérateurs aux planteurs ».
AP/Sf/APA