Didier Drogba, Idriss Yacine Diallo et Sory Diabaté briguent la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) dont l’élection est prévue ce samedi à Yamoussoukro.
Sprint final pour les trois candidats à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Chacun à sa manière a décliné ses ambitions pour séduire les masses et avoir les faveurs du corps électoral.
Idriss Yacine Diallo veut rassembler pour développer le football ivoirien en faisant notamment des présidents de club, des partenaires décisionnels. Pour une meilleure gouvernance, il entend mettre en place un comité de surveillance.
S’il est élu, l’homme d’affaires envisage de recruter deux coachs pour l’équipe nationale, d’attirer les investisseurs et les sponsors et de fixer un salaire minimum garanti pour les joueurs locaux.
Didier Drogba, tête de la liste Renaissance, a promis « une nouvelle ère » au lancement de sa campagne. L’ancien avant-centre des Éléphants croit en ses chances de l’emporter malgré l’adversité. Sa candidature est certes portée par la ferveur populaire, mais il faut convaincre la majorité des 81 grands électeurs.
Au Cameroun, Samuel Eto’o, un contemporain de Drogba, dirige actuellement la fédération de foot. Pour un internaute ivoirien, la légende de Chelsea (Angleterre) a en partage avec celle du FC Barcelone (Espagne) sa capacité à mobiliser des fonds : « Le football moderne, c’est de l’argent. Celui qui vous parle d’autres choses, il ment. Si c’est pour injecter de l’argent dans le foot ivoirien, il n’y a qu’un seul vainqueur possible : Didier Drogba. Il n’a pas d’égal dans notre pays ».
Sory Diabaté se dresse également sur le chemin de l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille (France). Ce membre de l’équipe sortante dit vouloir œuvrer « pour la grandeur du football ivoirien ». Il compte néanmoins sur l’appui de l’État pour un meilleur traitement des athlètes. M. Diabaté table sur un budget annuel de 12 milliards F CFA et s’engage à assurer un salaire mensuel de « 500.000 F CFA à 20 joueurs de Ligue 1 ». Cette dépendance financière vis-à-vis des autorités étatiques n’est pas du goût d’un autre internaute qui déplore une situation d’éternel assisté.
Dans quelques heures, le Comité de normalisation (Conor) qui gère les affaires courantes du foot ivoirien devrait passer le témoin à une équipe élue par les acteurs de la discipline à condition que le scrutin, plusieurs fois reporté, se tienne enfin.
AP/ls/cgd/te/APA