Cette bourse qui intègre les cultures de rente aussi bien que les cultures vivrières, vise à corriger les distorsions observées sur les différents marchés du pays.
Le dispositif a été adopté ce mercredi, en Conseil des ministres, dans le cadre de « la mise en route de la phase pilote pour l’opérationnalisation des activités de la Bourse des matières premières agricoles (BMPA) ».
Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, elle vise également à « fluidifier la circulation des produits agricoles et à améliorer les revenus des producteurs ». La phase pilote des opérations de la BMPA est prévue pour démarrer au second trimestre 2023 pour une période de 24 mois.
« Les matières premières choisies pour le démarrage sont la noix brute de cajou, le maïs et la noix de cola fraîche », a-t-il précisé, ajoutant que « cette phase pilote sera exécutée par la BRVM, la Bourse régionale des valeurs du marché, dans le cadre d’une convention de mandat de gestion ».
A terme, dira-t-il, la BMPA devrait permettre d’offrir une référence des prix de base des négociations sur les contrats commerciaux à l’échelle nationale et internationale et d’avoir une meilleure maîtrise des cours des produits agricoles.
La Bourse des matières premières agricoles devrait également permettre de « capter des ressources importantes pour le financement du secteur au bénéfice de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur agricole », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien.
AP/APA