Les auteurs du coup d’Etat manqué de 2019 contre le président gabonais Ali Bongo Ondimba comparaissent devant la cour militaire spéciale.
Plus de deux ans après leur tentative de coup d’Etat avorté, le lieutenant Kelly Ondo et ses complices comparaissent devant la cour militaire spéciale. Les exceptions d’inconstitutionnalités soulevées par les avocats de la défense ont été finalement rejetées par la cour.
Les avocats des mutins avaient brandi comme arguments les dispositions du Code pénal gabonais qui indique que lorsqu’une procédure implique au moins un civil, cette cour militaire n’est plus compétente. Or, parmi les neuf accusés dont huit gendarmes, on retrouve l’opposant et seul civil Ballack Obame.
Les présumés putschistes devant le juge le 18 et le 21 juin, sont désormais entendus sur le fond depuis hier jeudi. Ils risquent la « prison à vie » pour le délit « d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».
Le 7 janvier 2019, alors que Ali Bongo est en convalescence au Maroc après un accident vasculaire cérébrale (AVC), un commando dirigé par le lieutenant Kelly Ondo Obiang membre de la garde républicaine (GR) tente de s’emparer du pouvoir pour dit-il sortir le pays du « chaos ».
Après avoir pris le contrôle de la radio nationale, ils annoncent la mise en place d’un Conseil national de restauration, avant d’être neutralisés quelques heures après par les forces loyalistes.
CD/APA