L’international camerounais, Pascal Siakam, 25 ans, a renouvelé son contrat pour 4 ans avec les Raptors de Toronto pour 130 millions de dollars (environ 19 milliards FCfa), devenant ainsi le basketteur africain le mieux payé du championnat professionnel américain (NBA), ont annoncé ses agents dimanche sur les réseaux sociaux.
Ledit contrat, apprend-on, ne contient aucune option ni pour le joueur, sacré athlète ayant le plus progressé la saison dernière, encore moins pour la franchise. Selon ces dispositions, l’ailier fort ne peut, pendant son nouveau bail qui s’achève en 2024, ni tester le marché ni être libéré par la franchise.
Né le 2 avril 1994 dans la métropole économique, Douala, c’est en 2011, alors qu’il participe à un camp de basket organisé par son illustre aîné Luc Mbah a Moute, que Pascal Siakam est remarqué par les encadreurs et est invité, l’année suivante, au tournoi «Basketball sans frontières» d’Afrique du Sud, un pays où vit son aînée Vanessa.
Au pays de Nelson Mandela, des recruteurs de l’école préparatoire de God’s Academy de Lewisville (Texas) le retiennent. Deux ans plus tard, celui qui porte le pseudonyme de «Spicy P» dépose à peine ses valises chez les Aggies A&M du Texas qu’il doit aussitôt revenir au bercail pour enterrer son géniteur, qui l’inscrivit au séminaire à 11 ans pour devenir prêtre.
Depuis lors, Pascal Siakam a dédié sa carrière à son père, «pour son rêve d’avoir un fils en NBA». Après trois ans dans le championnat nord-américain de basket-ball, le plus relevé au monde, il dit avoir encore faim de progression pour devenir toujours plus performant.
FCEB/Dng/APA